Le technicien béjaoui, Hassan Hamouche, était profondément déçu par l’issue du match retard livré par son équipe devant la coriace formation de l’USM El Harrach. Ce revers, pour le moins inattendu, face aux banlieusards algérois (1-2). a engendré une grosse désillusion dans le camp des Vert et Rouge de Yemma Gouraya.
Une défaite qui aurait pu être évitée par Kamel Zeghli et ses partenaires, n’était-ce les maladresses et le manque de précision devant les bois adverses. Cela est dû,; comme le reconnaissait, à juste titre, le driver Hassan Hamouche, à la fin du match, à la grosse pression qui pesait sur les épaules des joueurs, et à force de vouloir bien faire et vite, face à une équipe banlieusarde bien en place. Belkacem Niati, Mohamed Chalali et autres Oussama Medahi et même le défenseur Zidane Mebarakou, avaient raté tout ce qu’ils ont entrepris durant ce match, joué il est vrai, à huis clos, et donc, en l’absence du douzième homme qui leur aurait été d’un grand apport en vue de l’emporter. A ce propos, le coach des Vert et Rouge dira : « Je suis naturellement déçu et frustré car on aurait pu prendre les trois points de la rencontre pour accroître nos chances de maintien. Hélas, cela n’a pas été le cas, ce qui rend notre mission de sauver le club de la relégation de plus en plus délicate. Maintenant, pour ce qui est des raisons de cette défaite, je pense que cela est dû principalement à la pression subie par les joueurs et non pas à une quelconque fatigue, comme le pensent certains. Quoi qu’il en soit, ce revers à domicile ne veut nullement dire que nous sommes déjà en ligue 2. Au contraire, on se battra jusqu’au bout pour défendre encore notre place parmi l’élite ». Par ailleurs, et comme pour justifier quelque peu la déroute de son équipe at-home, notre interlocuteur n’a pas manqué de louer la qualité de la composante Harrachie qui, dit-il, « est loin d’être un adversaire quelconque, en ce sens qu’elle a déjà réussi à bien négocier ses matches en dehors de ses bases, avec des résultats que l’on connaît tous». Dix jours de repos accordés aux joueurs Les camarades de Yacine Djabaret, qui ont joué et perdu leur match de retard, avant-hier, face à l’USMH (1-2), auront dix jours pour se reposer et évacuer toute la pression générée par la mauvaise passe que traverse leur équipe depuis le début de saison. Soit une trêve qui tombe vraiment à pic pour les Béjaouis afin de revoir leur copie et se préparer comme il se doit pendant cet arrêt du championnat décidé par les hautes instances, en raison de la tenue de l’élection présidentielle du 17 avril prochain. Pour cela, les coéquipiers de Nassim Boukemacha devraient cravacher dur pour se remettre d’aplomb, dans l’espoir de se tenir prêts pour la reprise de la compétition, prévue, sous toutes réserves, pour le 19 du même mois. Ceci dit, sachant qu’il reste encore six journées avant le tomber de rideau du championnat, synonymes de six batailles, il faudra aux protégés de Hassan Hamouche un miracle pour pouvoir se tirer d’affaire, quand on sait surtout que le moral est déjà fort atteint et qu’il leur serait, par conséquent, très difficile de se relever, notamment après cette énième débâcle sur leurs terres face aux Harrachis. Qu’à cela ne tienne, l’espoir, même minime, reste toujours de mise chez les Béjaouis, à condition, bien entendu, de réussir un sans-faute dans cette dernière ligne droite de championnat pour aspirer enfin au maintien parmi l’élite.
B. Ouari