Suite à la prise en charge de leurs revendications, les travailleurs de la société nationale des transports ferroviaires (SNTF) ont repris le travail, avant-hier, jeudi. Ainsi, après trois jours de grève qui a paralysé le trafic ferroviaire à l’échelle nationale, les cheminots ont eu gain de cause. Suite aux négociations entre la société nationale des transports ferroviaires et la fédération nationale des cheminots, un protocole d’accord a été signé pour prendre en charge les revendications des grévistes, et ce en présence de deux cadres du ministère des Transports. En effet, la SNTF a répondu favorablement aux revendications de 10 000 travailleurs, notamment celle relative au versement de 36 mois de rappel, soit à partir du mai 2010, qui a motivé l’action de protestation des cheminots. Selon la fédération nationale des cheminots, d’autres négociations seront engagées à partir du dimanche prochain, pour arrêter les modalités du paiement des rappels. Par ailleurs, cette action de protestation a causé l’annulation de 600 voyages, ainsi que des pertes financières considérables ont été enregistrées, sachant que cette action de protestation a connu une large adhésion des travailleurs estimée à 100% au niveau national. Il est utile de souligner que suite au déclenchement de ce débrayage, la direction générale a mis en place des négociations directes avec les grévistes, afin de prendre en charge leurs revendications. De leur côté les sections syndicales des travailleurs de la société nationale des transports ferroviaires (SNTF) avaient indiqué dans un communiqué que les grévistes ont exigé un engagement écrit par la société pour débloquer la situation. La même organisation syndicale a exigé également, d’arrêter une date au début des négociations sur les modalités de leur versement, à condition de ne pas dépasser le 27 avril prochain. A retenir qu’une nouvelle grille, portant le salaire de base de 12.000 à 15.000 DA, est en vigueur à la société depuis mai 2010. Son application exige de la direction générale de la SNTF de verser 42 mois de rappel sur salaires, dont six mois ont été déjà honorés entre janvier et mars de l’année en cours.
Samira Saïdj