Les bacs à ordures font défaut

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Les citoyens de la localité de Larbâa Nath Irathen n’arrêtent pas de soulever et de signaler le manque de poubelles publiques dans le chef-lieu. Il est difficile pour un citoyen qui cultive un tant soi peu le civisme et le respect de son environnement de se débarrasser des déchets qui encombrent les trottoirs. En effet, les habitants se trouvent dans une position peu confortable, en voulant se débarrasser des emballages, des bouteilles, ou même des simples déchets qu’ils produisent en mangeant un bonbon ou une orange. Les corbeilles capables d’accueillir ces déchets sont quasi inexistantes. Les rares poubelles qu’on peut trouver dans le chef-lieu sont ces grandes caisses de couleur verte qui se trouvent dans certains endroits et qui sont inaccessibles pour tout le monde, surtout pour les voyageurs et les étrangers, eux qui doivent les chercher ou parcourir une distance improbable pour en trouver une. Pourtant lors de la dernière réunion sur l’environnement, les bacs  à ordures étaient l’une des priorités qui a été inscrite dans les recommandations de l’assemblée municipale. Mais à ce jour, rien n’a été fait. Aucun réceptacle d’ordures n’a fait son apparition dans ladite commune. Ce qui laisse les citoyens et les habitants afficher leur mécontentement envers les autorités locales. Un citoyen, habitant le chef-lieu nous dira : « Bien avant, à chaque cent mètres il y avait une poubelle. Les gens se débarrassaient du moindre détritus en le jetant dans les corbeilles fixées aux poteaux. La ville était toujours propre. » Et d’ajouter : « Maintenant aucun de ces réceptacles n’existe, ils ont disparu, je ne sais pas pourquoi, ni où ils sont passés. Il faut quand même le dire, certaines personnes ornent  leur cour intérieure avec les poubelles de la municipalité. » Il ne manque pas de faire remarquer quelques faits saillants : « Les agents de la voirie sont vraiment à plaindre. Ils travaillent d’arrache-pied sans que leurs efforts n’aboutissent. Ces derniers s’activent sérieusement, beaucoup plus avec des moyens dérisoires, sans parler des risques et des dangers auxquels ils s’exposent. »  Cependant, les autorités locales ne sont pas les seules responsables qu’il faut pointer du doigt. Les citoyens aussi ont leur part de responsabilité. Ils doivent participer et contribuer à la propreté de leur ville.                                            

 Youcef ziad  

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