La gare ferroviaire toujours fermée

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Les habitants de la ville d’El Kseur peinent à prendre le train Béjaïa-Alger, et ce à cause de la société nationale du transport ferroviaire (SNTF) qui ne prévoit aucun arrêt pour les départs sur Alger, à partir de la ville d’El Kseur. Cette situation oblige les citoyens d’El Kseur et de ses environs à se déplacer jusqu’au chef-lieu, distant de 30 km, pour pouvoir prendre le train à destination de la capitale. Et outre les aléas du transport, « cette situation engendre des dépenses supplémentaires aux voyageurs, qui se voient obligés de réserver un taxi ou un clandestin pour pouvoir rejoindre la gare de Béjaïa », nous dira un voyageur qui se déplace régulièrement, pour des soins, à la capitale. Faut-il le signaler, il n’y a pas que les voyageurs vers la capitale qui utilisent ce train, puisque un très grand nombre de travailleurs d’El Kseur se déplacent régulièrement sur Béjaïa ou vers la zone industrielle d’Akbou. Même certains automobilistes souhaiteraient utiliser le train plutôt que leur voiture. « Si la gare était opérationnelle, je laisserai mon véhicule à la maison et je prendrai le train afin d’éviter tous les dangers et les fous du volant qu’il y a sur la route ainsi que les embouteillages », nous dira un père de famille qui travaille à la zone industrielle de Taharacht, du côté d’Akbou. A souligner que la ville d’El Kseur dispose déjà d’une gare datant de l’époque coloniale, mais  aucune initiative n’a été prise pour relancer son activité et la rendre opérationnelle. « Ce qui est inexplicable et paradoxal, c’est qu’en revenant d’Alger le train s’arrête à la gare d’El Kseur pour déposer les voyageurs, mais au départ vers Alger, ce même train ne s’arrête jamais », nous dira un riverain de cette même gare. Par ailleurs, en relançant l’activité des emplois directs et indirects permettraient à quelques jeunes de trouver un emploi. Alors, à quand la réouverture de la gare d’El Kseur ? A moins que la SNTF n’estime pas que cette gare soit aussi rentable que d’autres !

   Y. B.

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