Bien qu’un réseau d’éclairage public existe et des dizaines de lampadaires sont disposés le long de la RN12, notamment le tronçon reliant Oued Ghir à El Kseur, mais rien n’empêche que dés la tombée de la nuit, les différents chemins, bourgades et îlots plongent dans un noir total. Et pour cause, ces lampadaires sont toujours éteints. En effet, depuis bientôt quelques années, l’éclairage public dans cette zone n’est pas fonctionnel. « Cette situation expose les usagers de ce tronçon à de divers dangers, tels que des accidents ou des agressions », nous dit un des résidant d’une bourgade mitoyenne de cette route. Les arrêts de bus situés le long de cette route, longue de quelques 20 kilomètres, souffrent d’une absence totale d’éclairage, et ce, malgré le nombre de personnes qui s’y entassent, dans l’espoir de voir un bus arriver pour les délivrer du danger qui les guettent. « Nous sommes souvent menacés par des chiens errants ou inquiétés par la présence de sangliers ou autres bêtes dangereuses », nous dira un septuagénaire. Par ailleurs, la route à sens unique à partir de Oued Ghir jusqu’à El Kseur, qui est empruntée par des centaines de véhicules lourds et légers aussi bien de jour comme de nuit, présente un autre danger. En effet, en période des grandes pluies, l’eau stagne sur la chaussée ne trouvant aucune voirie pour son évacuation et inonde ainsi toute la chaussée en causant des dérapages et des accidents. D’ailleurs, cette route a souvent causé des glissements de plusieurs véhicules. « Rien que pour ce mois-ci, il y a eu pas moins de trois camions qui se sont renversés. Quant au véhicules légers, ils chavirent souvent et échappent miraculeusement à des dérapages », nous dira un usager régulier de cette route. Ces situations qui nécessitent de simples solutions pourraient réduire aussi, les accidents qui ne sont pas forcément le résultat de « l’excès de vitesse » ou de « l’état d’ivresse des conducteurs », comme on a souvent tendance à l’expliquer.
Y. B.

