Lors d’une cérémonie organisée par la commission des œuvres sociales du CHU de Béjaïa, dimanche dernier, 17 hospitaliers retraités ont été honorés, en guise de reconnaissance après plus de trois décennies de loyaux services au profit de la santé publique. Beaucoup de travailleurs sont venus partager ces moments de joie avec leurs ex-collègues, en présence des responsables de la direction et des représentants de différents partenaires sociaux de la santé. En plus de cadeaux décernés à ces retraités de plusieurs corporations de la santé des témoignages n’ont pas manqué à leur rendre un grand hommage, après un dur labeur dans cet hôpital. Cela n’a pas laissé indifférents ces retraités qui ont manifesté leur joie de retrouver leurs anciens camarades dans une ambiance de fête. Mais le grain de sel de cette cérémonie est la présence du doyen des hospitaliers de Béjaïa, Idir Attou, 92 ans, ancien infirmier, qui vient de boucler ses 32 ans de retraites. L’échine courbée, M. Attou a raconté quelques péripéties vécues à l’ancien hôpital de la ville. Le CHU de Béjaïa compte créer un petit foyer, espace d’accueil pour ses retraités, afin de garder les liens entre les anciens et les nouveaux hospitaliers. Par ailleurs, les paramédicaux retraités seront de nouveau recrutés à titre de vacataires dans les établissements de santé publique, au niveau du CHU de Béjaïa, comme l’avait si bien indiqué le professeur Danoun, directeur général de cet établissement lors de la cérémonie. Une décision qui pourrait réconforter certains de ces hospitaliers en retraite, surtout ceux qui n’ont pas atteint les 60 ans, pour reprendre de service et continuer leur vie active. Cela remédiera au manque d’effectif en infirmiers et permettra l’encadrement des nouvelles recrues. Une opportunité offerte aux établissements de santé pour assurer des bonnes prestations de service, ainsi qu’aux paramédicaux retraités désirant prolonger leur vie professionnelle et arrondir leur pension.
Nadir Touati
