Dans la matinée d’hier, plusieurs souscripteurs de la formule AADL de l’année 2002 ont organisé un sit-in devant le siège de l’Agence nationale de l’amélioration et du développement de logement de Bouira, sis à la cité des 130 logements. Ces citoyens s’estiment » lésés et oubliés » par les responsables de cette agence. ‘’ Chaque jour de réception, à savoir le mardi, nous nous rassemblons pour nous enquérir de la situation de nos dossiers que nous avons dû réactualiser d’ailleurs. Toutefois, et à ce jour, aucun courrier pour nous inviter à nous acquitter de la première tranche ne nous est parvenue.’’, a-t-on indiqué. De plus, ces protestataires regrettent le fait de ne jamais trouver aucun responsable pour les recevoir ni les accueillir. ‘’ Aucun responsable n’est en mesure de nous recevoir, ni écouter nos doléances. Et ce n’est que mardi dernier que le DG régional de l’AADL de Tizi-Ouzou est venu à Bouira pour nous entendre en nous promettant une réponse au courant de cette semaine. Mais, nous attendons toujours… », ont-ils déploré. Il y a lieu de souligner que depuis 2002, et malgré les promesses du ministre de l’Habitat, à propos du règlement de ce dossier qui traîne depuis plus de 12 ans, l’attente de plus de 500 souscripteurs de la wilaya de Bouira perdure toujours. ‘’ Au départ, il y avait plus de 1.500 souscripteurs et après études des dossiers, nous sommes actuellement à plus de 500 éligibles à ce programme. Néanmoins et avec ce nombre restreint, les autorités n’ont toujours pas daigné répondre à nos doléances. Il faut que la tutelle sache que nous sommes marginalisés par rapport aux autres wilayas où des souscripteurs se sont acquittés de leurs premières tranches et d’autres sont entrés dans leurs nouveaux appartements.’’, dira un des manifestants.
R.B