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Une bouffée d’oxygène pour la commune

Pour la première fois de son histoire, la commune de Oued Ghir, sise à la périphérie de la ville de Béjaïa, bénéficie d’un importantprogramme de construction de logements.

En effet, 600 logements, tous types confondus, sont en cours de réalisation au niveau de cette municipalité dont la population dépasse les 20 000 habitants. Pour le maire de Oued Ghir, en l’occurrence Yacine Ramdani, cette dotation en logements est un grand soulagement autant pour l’exécutif communal, pressé par la contestation citoyenne, que pour les postulants au logement social. «En tout, nous avons un programme de construction de 600 logements, tous types confondus. Nous avons une unité de 100 logements entrant dans le cadre de la résorption de l’habitat précaire, lesquels sont en cours d’achèvement et qui seront distribués prochainement. À cela s’ajoute un autre programme de 350 logements de type LPL et 150 logements sociaux. Pour nous, c’est une bouffée d’oxygène», s’est réjoui l’édile de Oued Ghir qui a fait face, la semaine dernière, à une action de protestation d’envergure menée par les habitants du quartier la SAS (acronyme de section administrative spéciale), qui ont fermé le siège de leur APC trois jours consécutifs, pour dénoncer le retard enregistré dans la réalisation des 100 logements RHP, où ils devaient être recasés. Par ailleurs, le P/APC de Oued Ghir a rassuré les postulants à ces logements que le choix des bénéficiaires respectera les critères en vigueur et que seules les personnes méritantes seront désignées par la commission d’attribution de logements. «Je veux rassurer la population locale que ces logements seront attribués aux personnes qui méritent vraiment. Il n’y aura pas de favoritisme», a promis le Premier magistrat de la commune. Pour rappel, la dernière distribution de logements au niveau de cette commune, durant le précédent mandat, a provoqué l’ire de la population locale, qui est descendue dans la rue pour réclamer l’annulation de la liste des bénéficiaires, jugée «arbitraire et injuste». D’ailleurs, le mécontentement des protestataires était sans mesure à tel point qu’ils avaient même incendié le bureau du maire.

Boualem Slimani

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