Les élus municipaux de la commune d’Illiltène ont retenus, dans le cadre des programmes communaux du développement de l’année en cours, neuf opérations qu’ils ont jugé prioritaires. En effet, il s’agit de la réalisation d’une conduite de 1 500 ML au village Zoubga, la réalisation d’une fontaine et une bâche à eau de 15m3 au village Taghzout, la réalisation d’extensions et rénovation des réseaux d’assainissements aux villages Tizit, Taourirt Amrous, Tifilkout et Ait Sider sur 420 ML. Pour les confortements, un mur de soutènement en pierre sera réalisé au village Azrou, comme il sera procédé aussi au confortement d’un talus sur le chemin d’Ait Sider et un autre pour l’air de jeux du village Tifilkout. Parmi ces 09 projets retenus, sept avis d’appels d’offres ont été déjà lancés. Reste à lancer l’étude de l’ouverture d’une route pour relier la commune d’Illiltène à celle d’Illoula, sur une distance d’environ 06 kilomètres, ainsi que le projet de construction d’une salle de réunion au village Ait Adellah. M. Azoug Ramdane, P/APC d’Illiltène, estime que l’enveloppe financière allouée est dérisoire, compte tenu du relief accidenté des communes. «L’enveloppe financière de deux milliards de centimes, attribuée pour la commune d’Illiltène dans le cadre des PCD 2014, est dérisoire. Rien que pour l’ouverture de la piste et la réalisation de la salle de soins, cette somme sera consommée, vu l’augmentation des prix des matériaux de construction et de la main d’œuvre, alors que le budget alloué aux communes n’a pas évolué d’un iota depuis plusieurs années», a-t-il expliqué. Et d’ajouter : «L’Etat doit revoir cette répartition des quotas, tout en tenant compte des communes qui souffrent de l’isolement et surtout celles situées en zones montagneuses». Le maire argumenta sa proposition en citant comme exemple les 70 millions de centimes d’aide attribués par l’Etat à l’habitat et qui, selon lui, ne suffiraient même pas pour les terrassements de plate-forme en comparaison à la plaine, où il n’y a pratiquement aucun terrassement à faire.
Madjid Aberdache
