Depuis l’ouverture du lycée Chouhada Chikhoune (Ex-Les oliviers), situé au nord-est de la cité des Hammadites, aux portes du Parc National de Gouraya, en septembre 1991, les élèves, le personnel administratif et les enseignants trouvent beaucoup de difficultés pour se rendre sur place faute de transport. Bien entendu, ceux qui sont pénalisés, en premier lieu, sont les élèves et les travailleurs qui ne sont pas véhiculés, surtout durant la période hivernale. Les retraités, dont le centre de leurs archives, le seul d’ailleurs pour Béjaïa, Sétif et même Batna, se trouve au niveau de ce lycée rattaché à la direction de l’éducation de Béjaïa, souffrent eux aussi de ce problème. Ces personnes qui ont passé toute leur vie au service de l’éducation sont obligés de s’y rendre pour avoir des documents les concernant et valider et valoir leur droit à la retraite… etc. Il faut savoir que, pour le moment, pour celui ou celle qui n’est pas véhiculé(e), pour se rendre au lycée Chouhada Chikhoune de Béjaïa, il y a trois destinations à prendre par bus : La cité Mangin, la porte sarrasine ou alors la place de la grande poste à côté du théâtre régional. Mais, toujours est-il que ces trois endroits sont loin du lycée en question. Depuis plus de dix ans, plusieurs demandes ont été envoyées par l’administration du lycée, en collaboration avec l’association des parents d’élèves, aux responsables concernés, à savoir le wali, le chef de daïra, le P/APC, le directeur des transports et le chef de la sûreté de wilaya de Béjaïa, mais elles sont toutes restées lettres mortes, excepté celles envoyées au directeur des transports et au P/APC qui ont répondu verbalement à la demande: «On attend le plan du transport urbain de la ville de Béjaïa», sans aucune autre précision. Les transporteurs, quant à eux, donneraient cher pour «arracher» une ligne urbaine pour travailler et gagner leur pain. Les citoyens souhaitent l’intervention des autorités concernées pour doter cet endroit où se trouvent en plus du lycée, une école primaire, un club de tennis, la route qui mène vers le PNG, la clinique privée du cap, etc. de transport. Signalons que le lycée Chouhada Chikhoune enregistre d’excellents résultats. D’ailleurs, rien que pour le baccalauréat 2013, un taux de réussite de 70% a été enregistré. Par ailleurs, une source de l’administration de cet établissement de l’enseignement secondaire, qui accueille des élèves venant des quatre coins de la ville de Béjaïa, à l’instar de Sidi Ahmed, Tobbal, Aâmriw et même d’Ighil Ouazzoug, nous a appris que 30% des élèves arrivent, chaque jour, en retard et qu’ils sont « obligés » de sortir avant 16 H pour rentrer chez eux. Actuellement, la majorité des parents d’élèves envisagent de changer d’établissement à leurs enfants pour ne pas perturber leur scolarité. Le SOS est lancé aux autorités concernées pour trouver une solution dans les meilleurs délais.
Kamel Ath Slimane
