L’Algérie sera représentée par six athlètes dont deux filles au championnat du Monde de powerlifting handisport qui aura lieu, du 5 au 11 avril, à Dubaï, avec l’objectif de « qualifier l’ensemble des athlètes en finale de leurs catégories » et « engranger des points dans le ranking-list de la fédération internationale », selon les pronostics de l’entraîneur national, Mohamed Benatta. « C’est le retour du powerlifting algérien à l’échelle internationale, après cinq années d’absence. C’est la première compétition officielle à laquelle on participe. Donc, on a besoin de nous situer et avoir une idée sur notre niveau par rapport à celui des autres nations », a déclaré à l’APS l’entraîneur national Benatta. Le choix s’est porté sur les meilleurs athlètes algériens actuellement et qui ont montré des arguments à faire valoir, selon le staff technique national qui a jeté son dévolu sur quatre garçons et deux filles. Il s’agit de Hamza Ouali (97kg), Hocine Bettir (65kg), Bilal Bouchefra (59kg), Hadj Ahmed Beior (49kg), Samira Guerioua (45kg) et Nacera Belamri (79kg).
« On avait droit à six places pour le Mondial de Dubaï et on a choisi nos athlètes sur la base de leur niveau actuel, mais surtout sur celle de leur classement au ranking-list international. En plus, ils sont constamment en progression, avec des charges évolutives. On a confiance en eux pour qu’ils nous sortent le grand jeu au moment voulu », a expliqué Benatta qui reste optimiste quant aux chances de ses poulains en compétition. Pour préparer le Mondial, les six powerlifters qui composent actuellement la sélection nationale ont effectué trois stages de dix jours chacun, à Mascara, Oum El Bouaghi et le dernier à Alger. Des regroupements où il était surtout question d’améliorer les gestes techniques qui sont généralement fatals aux athlètes lors des tournois officiels. « L’adversaire numéro 1 pour les powerlifters en compétition reste le geste technique qui doit être à la perfection, sinon l’essai n’est pas validé. Durant tous nos stages, on a insisté sur la gestion technique parfaite pour ne laisser aucun doute chez les juges de la compétition. A part cela, nos athlètes sont bons et peuvent nous sortir de bonnes performances, comme ils le font facilement aux entraînements », a soutenu l’entraîneur adjoint, Rachid Boudjema. Il semble que le staff technique et les athlètes sont satisfaits des stages effectués, sauf que leur souhait était de prendre part à des tournois internationaux pour s’aguerrir et prendre plus confiance en compétition.
« On avait besoin de participer à des tournois pour, un, mettre les athlètes dans le bain d’un tournoi d’envergure et, deux, permettre à nous les entraîneurs d’évaluer nos athlètes dans une compétition réelle et d’analyser leur évolution dans les charges », a expliqué Benatta, tout en espérant que le manque de compétition ne fera pas défaut à ses capés. A Dubaï, les compétiteurs auront, dans un premier temps, à effectuer trois essais et les auteurs des dix meilleures charges animeront la finale (si le nombre des concurrents est supérieur à 20 athlètes). Mais dans le cas où le nombre des athlètes engagés dans une même catégorie est inférieur à 20, il n’y aura qu’un seul tour (finale directe).