Le candidat à la présidentielle du 17 avril prochain, Ali Benflis, a promis, hier, à Biskra, de lancer un dialogue avec les partenaires sociaux, afin de réformer le secteur de la santé et lui permettre de prendre en charge les malades dans le respect et la dignité. Lors de ce meeting populaire, dans la wilaya de Biskra, M. Benflis a mis l’accent sur les points noirs du secteur de la santé publique. « L’absence d’une bonne prise en charge a fait, à titre illustratif, des diabétiques et des cancéreux des damnés de la terre », dira le candidat. Benflis mettra ensuite en exergue le secteur de l’agriculture. Il s’est engagé notamment à relancer plusieurs programmes du secteur, comme lever les obstacles qui entravent l’exploitation de la datte. L’orateur promettra par exemple de briser la bureaucratie et soutenir la promotion et la commercialisation de ce fruit. Il a préconisé la mobilisation de tous les moyens logistiques, pour son conditionnement et son transport, car le déficit actuel en cette logistique cause des dégâts et des pertes sèches pour les agriculteurs et le pays. Ali Benflis a donc promis, s’il était élu, de développer l’agriculture, un des grands volets de son projet de renouveau national, « avec une attention particulière pour l’agriculture saharienne », a souligné M. Benflis devant ses partisans. Le candidat s’est en outre engagé à améliorer le soutien étatique aux agriculteurs, à les aider pour les forages de puits servant à l’irrigation, et la révision à la baisse des prix de l’électricité. Dans ce sillage, l’orateur a promis de créer un ministère spécial qui prendra en charge la régularisation de la situation juridique de la propriété des terres et dénouer les conflits. Concernant le volet culturel, M. Benflis a noté que le projet qu’il soumet au choix du peuple prévoit, « de réhabiliter les intellectuels et les artistes, conscience de la nation et témoins de son passé et de son présent, en leur redonnant la place qu’ils méritent au sein de la société », a-t-il dit.
S. S.