De Sid Bel-Abbes, où il a animé hier, un meeting populaire, le candidat à la présidentielle du 17 avril prochain, Ali Fewzi Rebaïne, a tenu à réagir aux incidents qui ont eu lieu, samedi, à Béjaïa, à l’occasion du meeting populaire que devait y animer Abdelmalek Sellal au profit du candidat Abdelaziz Bouteflika. Lors de son meeting, dans la salle omnisports Adda-Boudjlal, Rebaïne a regretté que de tels incidents aient eu lieu, en exprimant son soutien aux journalistes, dont plusieurs, faut-il le rappeler, ont été agressés. Le candidat de AHD 45 dira : «Les journalistes tabassés étaient sur les lieux juste pour accomplir leur devoir», ajoutant : «Les journalistes et la police sont nos enfants, que vous le vouliez ou non. Il y a d’autres méthodes pour exprimer son mécontentement. Je suis en colère, mais j’ai préféré le militantisme comme moyen d’expression pacifique». Par ailleurs, et voulant probablement donner un sens à ces actes, sans toutefois les justifier, Ali Fewzi Rebaine s’est interrogé : «Comment le peuple pourrait-il ne pas laisser éclater sa colère lorsqu’il voit des membres du gouvernement utiliser les biens de l’Etat et piétiner les lois de la République en faveur du Président sortant ?». L’orateur tiendra néanmoins à réaffirmer sa condamnation du recours à la violence et a appelé du haut de la tribune, à suivre la voie du militantisme pour exprimer son opinion.
F. Z.