La RN71, au niveau d’Aït Bouada, dans la commune d’Azazga, à l’Est du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, devient de plus en plus menaçante. Les usagers doivent, ainsi, faire face à l’affaissement de cette route. L’intervention des autorités s’est limitée à la mise en place d’un remblai, quotidiennement, en attendant des travaux de plus grande envergure dont l’étude a été récemment engagée par la direction des travaux publics. Pour la population locale et les citoyens qui empruntent, chaque jour, la RN71, « c’est du bricolage !». En effet, et selon un habitant d’Aït Bouada, village situé juste à proximité du lieu de l’éboulement, « le problème ne date pas d’aujourd’hui. La route a commencé à subir des glissements depuis quelques années déjà ». Une situation qui, d’après lui, « c’est aggravée suite aux fortes intempéries de ces deux dernières années ». Et depuis, la route n’a cessé de se dégrader davantage. La semaine passée, souligne ce citoyen de la région, « la route a été fermée pendant près d’une demi-journée. Il a fallu l’intervention des services concernés pour rafistoler la route sur une longueur de plus de 25m. Pendant tout ce temps, les citoyens ont été bloqués sur cette route à forte circulation, fréquentée par des usagers de la région, de Bouzguène notamment, et d’autres qui y transitent pour rejoindre la wilaya de Béjaïa ou qui en viennent. Obligés de rebrousser chemin ou d’attendre que la route soit rouverte. Une réouverture provisoire puisque, selon le citoyen d’Aït Bouada, « les travaux réalisés ne sont que des remblais avec du sable, suite à quoi la route n’est sécurisé que pendant un laps de temps court, puisque le glissement réapparait à chaque fois », précisera-t-il en ajoutant que « la même opération de sablage est refaite pratiquement chaque jour ». Ceci, compte tenu du trafic important sur cette route par où passent des milliers de véhicules par jour. C’est dire que la situation n’est pas des moindres et que le danger guette les automobilistes. D’un autre côté il a fallu attendre que la situation se corse pour que le problème, qui comme souligné ne date pas d’aujourd’hui, soit réellement pris en charge. En effet, et selon le directeur des travaux publics de la wilaya, une étude est en cours pour régler le problème. Engagée récemment, cette étude permettra de déterminer les travaux nécessaires à réaliser en cet endroit pour la réhabiliter définitive de cette route. Le directeur des travaux public, Madjid Aït Kaci, contacté par nos soins, affirme que la même route est détériorée en deux endroits différents. Si le premier, un peu plus important, a nécessité pour la direction d’engager une étude spatiale, l’autre, par contre, a été prise en charge, avec, souligne le responsable, des travaux d’élargissement de la route réalisés il y a quelques jours.
T. Ch.