Une revue marocaine publie des “poètes” néerlandais

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La revue marocaine de poésie « Electron libre » a publié dans son deuxième numéro un dossier sur les poètes néerlandais d’aujourd’hui, en marge de la célébration de 400 ans d’amitié et de coopération entre le Maroc et les Pays-Bas. Des poèmes de 11 Néerlandais dont Jan Baeke, Aryen Duinker et Mustapha Stitou – d’origine marocaine – ont été publiés par cette revue francophone. « Electron libre » se propose de « tordre le cou à l’image classique du Marocain considéré soit comme un extrémiste, soit comme un délinquant du système d’aide social néerlandais », écrit l’éditorialiste “d’Electron libre”, dirigée par le poète marocain Jalal Hakmaoui. « La littérature, ajoute-t-il, peut éventuellement désamorcer un contentieux politico-culturel qui va en grandissant. Cet aller simple Rabat-Amsterdam jette donc la bouteille de la poésie à la mer ». La revue entend ouvrir au lecteur « une brèche dans la muraille d’une “macdonaldisation” culturelle à sens unique », en allant « vers d’autres textes, d’autres hommes et d’autres imaginaires proches/lointains ». Elle rappelle par ailleurs que les Marocains vivant aux Pays-Bas ont donné naissance à « de grands écrivains et artistes au talent incontesté ». Quelque 300.000 Marocains sont établis aux Pays-Bas. Plusieurs activités culturelles et économiques ont été organisées en 2005 à l’occasion du quatrième centenaire d’amitié et de coopération entre les deux pays. Le premier numéro “d’Electron libre” a paru en mars 2005 à Rabat.

Une statue d’Alexandre DumasUne statue en bronze de trois mètres de haut d’Alexandre Dumas a été dévoilée dimanche à Villers-Cotterêts (Aisne), la ville natale de l’écrivain, devant plusieurs milliers de personnes, en présence du ministre de la Culture français. « Songez à ce qu’il a pu accomplir, lui, le petit-fils d’une esclave, alors que l’esclavage n’était pas encore aboli », a déclaré le ministre de la Culture, Renaud Donnedieu de Vabres après un cérémonial avec des “mousquetaires” qui a précédé le dévoilement de la statue. L’Académicien Alain Decaux a rappelé que cette statue représentait « l’exécution d’une promesse de l’Etat pour répondre au chagrin des Cotteréziens », après le transfert des cendres d’Alexandre Dumas au Panthéon. La statue est la reproduction quasiment à, l’identique, d’un ancien monument édifié en 1885 dans la ville, mais qui avait été fondu en 1941 par les Allemands pour approvisionner leurs usines. Elle a été reproduite grâce à une photographie datant de l’époque.

Le prix des droits de l’homme à Darnil et Le RouxLe Prix littéraire des droits de l’Homme a été remis lundi, à Paris, à Sylvain Darnil et Mathieu Le Roux pour leur livre « 80 hommes pour changer le monde » (Editions LC Lattès) par la ministre déléguée à la Coopération, au Développement et à la Francophonie, Brigitte Girardin. Ce 22e prix, qui a récompensé par le passé des auteurs comme Jorge Semprun, Ahmadou Kourouma, Ismael Kadaré, James Baldwin, Jean-Marie Le Clezio et Augusto Roa Bastos, « récompense deux jeunes auteurs qui apportent une forte contribution au développement durable ». « En 440 jours de voyage, ils ont parcouru 65.000 km et visité 38 pays différents, a souligné la ministre. En dénominateur commun des 80 destins exemplaires racontés dans leur ouvrage, c’est bien le développement durable qui s’impose ». Ils fournissent, selon elle, « des illustrations bien vivantes (…) de la possible – et nécessaire – conciliation du progrès économique et social, avec l’équilibre naturel de la planète ».

Un feuilleton sur Gérard de Nerval par France-CultureUn feuilleton inspiré poète Gérard de Nerval (1808-1855) sera diffusé du 19 au 23 décembre de 11H00 à 11H20 sur France-Culture. « La nuit sera noire et blanche ou le dernier voyage de Gérard de Nerval » a été réalisé par Jean Couturier. « Ne m’attends pas ce soir, car la nuit sera noire et blanche », écrivait Gérard de Nerval à sa tante juste avant de se pendre, le 26 janvier 1855, il y a 150 ans, rue de la Vieille Lanterne, a rappelé la radio. « C’est cette fin et les quelques années qui la précèdent que l’auteur de l’émission, Caroline Gutmann, évoque pour nous. Elle le fait à travers un choix de textes de Nerval qui éclairent sa brève existence et la modernité de son oeuvre que l’on a trop souvent qualifiée comme spirituelle et gentille alors que l’errance et la folie l’habitaient de bout en bout », selon France-Culture. Les acteurs de ce feuilleton seront notamment Didier Sandre (de Nerval), Arnaud Bédouet (narrateur), Jeanne Cellard (Sophie Blanche), Bernard Musson (Antoni) et Bernard-Pierre Donnadieu (Alexandre Dumas).

Synthèse : A.Mohellebi

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