Alors que la saison des grandes chaleurs avance à grandes enjambées, les habitants de la commune ont la hantise, de voir l’eau se rarifier encore plus ou ne plus couler dans les robinets.
La rareté d’eau potable, dans la commune d’Ath Mansour, continue d’empoisonner la vie aux habitants qui ne peuvent plus supporter ce problème d’autant plus que la saison des grandes chaleurs s’approche. A raison de 2 heures d’alimentation chaque 4 jours, il y a de quoi déchanter et pester contre cette situation. Un vieux villageois rencontré au quartier Tazdhaght, dans l’ancien village, dira à ce sujet : «Avoir de l’eau pendant 2 heures seulement tous les 4 jours est une aberration ! Nous en avons marre de cette situation qui a trop duré». Alors que la saison des grandes chaleurs avance à grandes enjambées, les habitants de la commune pensent, d’ores et déjà à cette période durant laquelle l’eau se fait très rare, voire inexistante. «Pendant l’été ce sera le calvaire pour nous. Nous recourrons, à chaque fois, à l’achat de citerne d’eau, ce qui n’est pas à la portée de tout le monde», peste un autre habitant. En effet, la plupart des habitants recourent à l’achat de citernes pour 800 da. Une eau qui sera, comme d’habitude, parcimonieusement utilisée vu sa cherté. Signalons que la municipalité d’Ath Mansour risque fort de vivre un peu plus longtemps ce stress hydrique chronique, en ce sens que le projet du branchement de cette localité au barrage de Tilesdit piétine encore et prend plus de temps que prévu. Un projet considéré comme étant la seule et l’unique solution pour mettre un terme à cette pénurie de ce liquide précieux.
Y. Samir