Pour rattraper le retard accumulé par la commune de Béni Maouche ces dix dernières années, l’Etat a accordé de” grandes sommes d’argent, pour la réalisation de grands projets, afin d’améliorer le cadre de vie des populations locales.
à l’instar des autres communes de la wilaya de Béjaïa, la commune de Béni Maouche a bénéficié donc cette année d’une enveloppe budgétaire, dans le cadre des plans communaux de développement, de l’ordre de 30 millions de dinars. Celle-ci, n’a pas suffi pour faire face aux besoins exprimés par les populations, c’est pourquoi les responsables ont fait moult démarches pour arracher des budgets complémentaires dont leur commune a besoin. Les pouvoirs publics, toujours à leur écoute, ont répondu favorablement à leurs demandes. L’APC de Béni Maouche a bénéficié donc, dans le cadre des PCD complémentaires de l’exercice en cours (2014), d’une enveloppe budgétaire conséquente pour la réalisation de projets d’utilité publique importants, ils se résument en la création d’un marché couvert de proximité qui sera implanté au centre-ville, d’une salle de soins, qui sera implantée au village Ait Adjissa, laquelle sera assortie de deux logements de fonction, l’un pour l’infirmier et l’autre pour le médecin. La salle de soins actuelle est un cagibi qui ne répond pas aux normes d’une structure de santé de proximité. informations données par Haderbache Mohand Arab, le secrétaire général de l’APC qui a déclaré par ailleurs, que le tronçon du CW 35, traversant le chef-lieu de la commune de Béni Maouche, le segment le plus touché par les dégradations de la chaussée, a bénéficié d’un projet de revêtement en bitume ; les travaux qui ont débuté il y a quelques jours seront achevés prochainement au vu des moyens mobilisés par l’entreprise. Attachées à la création d’une piscine olympique dans cette commune, l’APC a dressé une fiche technique qu’elle a adressée à la wilaya pour son inscription dans le cadre du plan quinquennal 2014/2019. De tout ce qui précède, cette commune située en haute montagne assure doucement et sûrement son développement, ce qui favorise le retour au bercail de beaucoup de familles, revenant retrouver leurs maisons et leurs champs d’oliviers et figuiers, longtemps abandonnés. Béni Maouche, faut-il le souligner, est une commune de 1014 martyrs comme aimait à le rappeler l’ex-président de l’APC, feu Laidaoui Rabah. Ce lourd tribut donné pour l’indépendance du pays prouve si besoin est, le sacrifice des populations locales pour se libérer du joug colonial. Mais à l’indépendance, le déficit en matière de développement était criant. Cet état de fait avait obligé beaucoup de familles à fuir leurs bourgades démunies pour s’installer en ville, notamment à Seddouk, à la recherche de conditions de vie meilleures.
L.Beddar