L’explosion du parc roulant et le besoin accru en parkings et autres espaces de stationnement, ont aiguisé les appétits de certains individus, qui n’ont pas hésité à aménager des parkings dans les cités et les quartiers de la ville. La cité des 100 logements, attenante à l’hôpital, qui se trouve être très fréquentée par le public, notamment les patients qui viennent consulter les différents médecins et spécialistes qui y officient en grand nombre, n’a pas échappé au phénomène. Cette pratique, qui, bien entendu, génère des fortunes, a fait des émules parmi les habitants dans la ville, laquelle s’étend, en tentacules, où les parkings, ou à vrai dire, les aires et les espaces publics sont « détournés » pour servir de parkings. Toutefois, comme l’on ne manque pas d’idées dans ce milieu « affairiste » et «opportuniste », des parkings d’un « nouveau » genre sont en train de voir le jour à une cadence soutenue. En effet, depuis quelques temps déjà des parkings clos sont aménagés dans tous les coins susceptibles d’abriter des voitures et autres véhicules de gros tonnage. Comme nous l’avons remarqué ces espaces clôturés ou clos, pullulent dans toute la ville et les quartiers périphériques. Dans l’ancienne ville, au quartier Guendouza et dans bien d’autres lieux, ces aires de stationnement de fortune, sont établies dans des habitations désaffectées et disposant de grandes cours internes ou dans des enclos à grillages. Munis de portails, de préaux et de vigiles, ces parkings sont surveillés 24h/24h, selon les écriteaux. «Le gain facile et l’avidité sont derrière la création de ces parkings non autorisés. C’est la débandade totale ! Des habitations et d’anciens entrepôts sont transformés en parkings, sans aucune norme », nous dit un citoyen interrogé à ce sujet.
Syphax Y.
