Dans la matinée d’hier, Ould Ali El Hadi, directeur de campagne du candidat Abdelaziz Bouteflika au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou, a animé un meeting populaire à la maison de jeunes d’Iferhounène, 65kms du chef-lieu de wilaya. Durant son intervention, l’orateur est revenu sur les raisons qui avaient amené Bouteflika à se présenter à l’élection présidentielle. « Le président a ramené la paix dans le pays, ravagé par la violence terroriste qui a fait des milliers de morts et poussé des centaines de villageois à fuir leurs douars. Aujourd’hui, grâce au projet de réconciliation nationale, des centaines d’égarés ont déposé les armes et sont revenus à la vie civile, mais néanmoins, il reste quelques résidus », a-t-il dit, tout en ajoutant qu’« à cette époque là l’Algérie était isolée sur le plan international. Les avions des pays occidentaux ont mis nos aéroports en quarantaine, et chaque algérien qui voyageait à l’étranger était considéré comme un potentiel terroriste. D’ailleurs, on réservait à nos ressortissants un couloir spécial pour la fouille ». Ould Ali dira que Bouteflika a rendu au pays la place qui lui revient dans le concert des nations. « Aujourd’hui, les investisseurs se bousculent au portillon pour s’arracher nos marchés. En plus de cela, Bouteflika a réglé la dette qui fragilisait davantage le pays », dira-t-il. Par ailleurs, l’orateur mettra en exergue les différents dispositifs d’aides au profit des jeunes, consentis par l’Etat, notamment ceux de la CNAC, ANGEM, ANSEJ, et la réinsertion par emplois (ANEM, DAS… etc.). Evoquant le problème de Tamazight, l’intervenant dira que « c’est tout le peuple algérien qui est fier de ses origines amazighes, à commencer par le chef de l’Etat, lui-même ». Quant à la répartition des projets, la Kabylie, dira-t-il, « n’a jamais bénéficié d’autant de programmes que durant le règne de Bouteflika ». Ould Ali citera, comme exemple, le gaz de ville qui alimente désormais plus de 54% de la population, l’eau potable, les aides à l’habitat dans ses différents dispositifs, ainsi que la programmation pour le quinquennat à venir de deux zones industrielles, à Tizi Gheniff et à Souamaâ ». Le directeur de campagne de Bouteflika à Tizi-Ouzou déplorera, par ailleurs, les incidents de Béjaïa, tout en condamnant « ceux qui instruisent la violence comme moyens d’expressions ». Il conclura, enfin, en appelant les jeunes à aller voter en masse et à rester vigilants et ne pas céder aux manipulations, car, a-t-il, « après le 17, nous devons nous regarder en amis, car ce qui nous unit dépasse de très loin nos divergences, et chacun est libre de voter pour le candidat de son choix ».
Madjid Aberdache
