Mohamed Termoul, ce vétéran du noble art algérien, âgé aujourd’hui de plus de 75 ans, n’aime pas trop les feux de la rampe. En rentrant au pays après l’Indépendance, Da Moh n’a cessé du mieux qu’il a pu donner toute son expérience pour la boxe algérienne.
Flash back sur une carrière internationale fulgurante :Mohamed Termoul a commencé à taper de ses gants en France à l’âge de 16 ans, précisément au niveau du célèbre club parisien de BCSG (Boxing club de Saint-Germain) juste à la fin de la deuxième Guerre mondiale. En arrachant de fort belle manière aussitôt le doublé de la France (coupe et championnat) avec son club en tant qu’amateur, il franchit l’étape du professionnalisme en 1952. Sacré plusieurs fois champion de France, il a damé le pion cinq plusieurs fois à ses adversaires d’Allemagne, d’Angleterre et d’Espagne. Après l’Indépendance, il a travaillé comme entraîneur à Tizi Ouzou et dans sa région natale de Souk El Tenine et Maâtkas où il a formé plusieurs “loups” de la boxe kabyle, on peut citer entre autre Mohamed Belanif et Gacem Chaouche.
L’homme qui tombe à point nommé Les responsables de l’IRBSET, club pluridisciplinaire en collaboration avec les autorités locales de Souk El Tenine ne comptent pas d’ailleurs, oublier cette figure emblématuique de la boxe algérienne. Un grand jubilé sera organisé en son honneur, dès que les moyens seront réunis. Né un certain 13 juillet 1930, le mouvement sportif de Souk El Tenine, saisira sans aucun doute cette date en 2006, pour en faire une fête pour Da Moh et la boxe. Contacté par M. Hemmar, l’ex-champion de France des années 50, a d’ailleurs, accepté la présidence d’honneur de la section locale de boxe qui lui a été proposée. Mais pour l’heure, Da Moh ignore que les siens lui préparent un grandiose jubilé. Nous y reviendrons !
Idir Lounès