La dégradation en plusieurs endroits du réseau d’alimentation en eau potable relié à El Aïnser Averkan (source noire) d’Imesdourar comporte des risques d’apparition de maladies à transmission hydrique (MTH) surtout qu’on est juste à quelques semaines de la saison estivale.
C’est le cas d’un répartiteur au lieudit Thachakouht, à mi-chemin entre Ath Ali Outmim et Ath Oualbane, en bordure de la RN30. Cet ouvrage, sous forme de niche en maçonné qui abrite des vannes de réglage et de distribution, a subi d’importantes dégradations. Même la porte d’accès a carrément disparu. Ce qui permet l’accès au premier venu à l’intérieur de cet ouvrage qui offre un repoussant décor de saleté. Le bassin, à partir duquel est alimenté le village Ath Oualbane, est exposé à la pollution, ce qui constitue une sérieuse menace aux citoyens qui y puisent de l’eau, d’autant plus que le lieu est une plateforme entourée de buissons en bordure de la RN5, un endroit isolé qui accueille les ivrognes qui s’adonnent à des parties de buveries et abandonnent sur place toutes sortes d’emballages, de restes de nourritures qui attirent les animaux sauvages. Des filtres usés de moteurs de véhicules, abandonnés sur place, laissent deviner que des énergumènes font en cet endroit le vidange de leurs véhicules comme l’attestent les large flaques desséchées de lubrifiants autour de cet ouvrage à l’intérieur duquel coule l’eau potable sans aucune protection après qu’une large brèche ne soit pratiquée sur l’un des murs et la disparition de la porte. Ni les autorités locales, ni encore moins les citoyens qui boivent de cette eau exposée à toutes sorte de pollution, ne semblent être inquiets ou indisposés par ce fait relaté depuis des années déjà d’autant plus que le répartiteur est à quatre mètres à peine sur le côté inférieur de la RN30 au creux d’un grand virage et que la brèche béante est du côté de la route bien en vue des usagers et des passants. Les responsables concernés doivent intervenir pour mettre un terme à cette menace, d’autant plus que les services de prévention de l’EPSP remettent en cause le système de javellisation de l’eau, qualifié d’inefficace. De plus, rares sont les communes, au niveau de la daïra de M’Chedallah, qui appliquent les mesures strictes d’hygiène dans le traitement de l’eau potable.
Oulaid Soualah

