Devant le « tâtonnement » du ministère de l’Education nationale dans la prise en charge des revendications des travailleurs du secteur, restées en suspens, l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (Unpef) menace de reprendre la protesta juste après les élections présidentielles.
Lors des travaux du bureau national de cette entité syndicale organisés avant-hier à Alger, les représentants des bureaux wilayals de l’Unpef ont réitéré leur attachement à leur plate-forme de revendications, en appelant le ministère de Tutelle à prendre en charge les dossiers des travailleurs du secteur dans les plus brefs délais. Lors de cette rencontre, l’Unpef s’est contenté d’étudier les revendications soulevées par les représentants des bureaux régionaux et wilayals, que doit présenter le bureau national aux plus hautes instances. Les membres de l’Unpef se sont interrogés sur l’état d’avancement des dossiers contenus dans les procès verbaux conclus entre la direction générale de la fonction publique, le ministère de Tutelle et ce syndicat. Sur ce dernier point, cet organisme syndical est revenu lors de cette rencontre sur l’application immédiate de ce qui a été convenu auparavant dans ces procès verbaux. L’Unpef à par ailleurs, évoqué la situation précaire des corps communs, des ouvriers professionnels et des agents de sécurité et de prévention qui se disent lésés par leur statut particulier, en appelant le département de Abdellatif Baba Ahmed à procéder à la correction du dysfonctionnement contenu dans le statut particulier des travailleurs du secteur. Il y a lieu de souligner que les travailleurs de l’éducation luttent depuis plusieurs mois pour exiger « l’intégration de certaines catégories d’enseignants du cycle primaire et moyen dans des postes correspondants à leur profil, en application des lois et règlements et cela sans conditions ». L’Unpef a également appelé « au traitement du dossier des corps communs et des travailleurs professionnels ainsi que des agents de sécurité pour leur assurer une vie digne, la suppression de l’article 87 bis et le rejet de la revalorisation de 10% ». Sont également et fortement exprimés par le syndicat « le droit des adjoints de l’éducation à la promotion dans leur carrière et à leur intégration dans la catégorie 10 au lieu de la 8 ». En outre, l’Unpef exige la régularisation de la situation des ingénieurs dans les cycles primaire et moyen et l’intégration du personnel technique des laboratoires dans le statut de l’éducation nationale.
L.O.CH.

