Créée il y a juste quelques mois, l’association caritative « El-Ihsane » de Seddouk, dont le siège est situé dans l’enceinte de l’ex-caserne militaire, veut faire parler d’elle en menant des actions louables en faveur des démunis. En effet, les membres de l’association lancent des appels à des âmes charitables pour aider les personnes en difficultés, notamment celles hospitalisées et qui nécessitent des transfusions sanguines ou des médicaments. Si l’on s’en tient à cela, elle se prépare à mettre du baume aux cœurs d’une cinquantaine de familles nécessiteuses, en leur distribuant chacune un couffin plein de denrées alimentaires et des vêtements. M. Ait Khelifa Farid, enseignant de son état, prévoit encore une action d’envergure qui mérite son pesant d’or, en faveur des écoliers dont les parents sont indigents. « Après des aides aux malades des hôpitaux, des couffins et des lots de vêtement distribués aux familles pauvres, on vient d’ouvrir une permanence pour des cours de soutien gratuits en faveurs des enfants. On a répandu la nouvelle par des affiches collées dans les établissements scolaires et les places publiques. On a déjà contacté des professeurs bénévoles des matières essentielles », a affirmé notre interlocuteur. Et d’ajouter : « Notre objectif est d’assister les écoliers dans les révisions, qui leurs donneront la chance de réussir aux examens décadaires, et je peux vous affirmer que notre association à d’autres programmes d’aides qu’elle mettra en œuvre aux moments voulus ». Depuis quelques mois, on assiste, dans la commune de Seddouk, à la création d’associations de bienfaisance aussi bien en ville que dans les villages. Est-ce la meilleure manière pour les citoyens de remettre au goût du jour des valeurs ancestrales, comme la solidarité et l’entraide longtemps perdues de vue par les nouvelles générations ? Telle est la question que se pose le commun des mortels.
L. Beddar
