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51,70 % de taux de participation

Un peu plus d’un électeur sur deux s’est rendu, avant-hier, aux urnes, à l’occasion de l’élection présidentielle.  En effet, sur presque 23 millions d’électeurs inscrits, près de 11,5 millions de citoyens ont participé à cette cinquième élection présidentielle pluraliste dans l’histoire de l’Algérie. Le taux de participation au niveau national a atteint 51,70 %, a annoncé hier après-midi lors d’une conférence de presse à Alger, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz. Le taux de participation à cette présidentielle est passé de 9,15%, à 10h00, à 23,25%, à 14h00, et à 37,04% à 17h00.  Le taux de participation le plus faible a été enregistré comme de coutume, dans la wilaya Tizi-Ouzou, avec 20,01% de votants, alors que le plus large score a été relevé dans la wilaya de Rélizane, avec 82% de participants au scrutin. Selon les chiffres définitifs, rendus publics par le ministre de l’Intérieur, les taux définitifs dans certaines wilayas se présentaient comme suit : Alger (37,84%), Béjaïa (23,58%), Bouira (34,66%), Ghardaïa (55,30%), Batna (42,27%), Tlemcen (63,40%), Sétif (46,46%), Ouargla (44,23%), Constantine (42,97%), Oran (51,26%) et Mostaganem (79,88%). Deux heures avant la fermeture des bureaux de vote, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, qui a annoncé lors de son point presse un taux de participation national de 37,04%, a tenu à mettre l’accent sur le fait que l’élection présidentielle s’est déroulée dans de bonnes conditions au niveau des 49 971 bureaux de vote éparpillés sur le territoire national. Ce qu’il faudra retenir de l’élection d’avant-hier, est que le taux de participation est en net recul par rapport à celui de 2009 où il avait été enregistré un taux de 74%. Toutefois, le taux d’avant-hier se rapproche de ceux de 2004 et 1999, avec respectivement 58% et 60% de participation. Au delà des différentes lectures qui seront faites, ce qu’il faudra retenir aussi dans ce scrutin, est que malgré les nombreux appels au boycott, notamment de la part du Front constitué à cet effet par certains partis et personnalités politiques, la tendance générale de l’électorat algérien de ces dernières années s’est à nouveau confirmée, lorsqu’on rappelle que lors des dernières élections législatives de mai 2012, le taux de participation n’avait pas dépassé les 44%, malgré le présence de la quasi-totalité des partis politiques au scrutin. C’est dire que les abstentionnistes en Algérie ne répondent, généralement, à aucune directive politique.                  

A. C.

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