Finalement, les 32 transporteurs qui assuraient le ramassage scolaire, après moult démarches, ont eu leur dû. » Nous avons été réglés pour le service que nous avons assuré durant le premier trimestre. Les responsables de l’APC ont tenu leurs promesses », nous dira le porte-parole de ces transporteurs, accosté avant-hier, devant le siège de l’APC. Et de poursuivre: » maintenant, nous venons de récupérer les conventions et les cahiers de charges ». Comme lui, d’autres transporteurs attendent de signer leurs contrats. » Nous nous sommes entendus, lors de notre rencontre, que les conventions seront établies au fur à mesure. On commencera par dix; puis dix autres et, enfin, les 12 restants », nous expliquera notre premier interlocuteur. Du côté de l’APC, nous avons appris que ce retard dans le règlement de ces factures est dû à un problème interne. » Nous les avons réglés dans les délais, c’est-à-dire à la fin du trimestre. Actuellement, nous préparons le règlement pour les services du deuxième trimestre », nous confiera une source proche de l’APC. Dans cette commune, dotée de quatre collèges et d’un lycée, le transport scolaire est garanti pour tous les élèves, d’autant plus que ces établissements sont loin du chef-lieu, où seul le lycée y est implanté. » Nous assurons le ramassage scolaire vers les CEM et le lycée », enchaînera la même source. Selon cette dernière, 2000 élèves sont transportés quotidiennement. Si les autorités recourent à ce moyen, c’est parce que les bus de la commune sont vétustes et souvent en panne. » Notre parc communal est vétuste. On ne peut prendre des élèves dans de vieux bus, sans aucune sécurité. D’ailleurs, même les élèves exigent des fourgons. Certes, nous réglons des factures salées, mais les vies humaines n’ont pas de prix », estimera notre source. Et de lancer un appel: » Nous appelons tous les services concernés à répondre à nos besoins en matière de transport scolaire. Nous attendons que les promesses qui nous ont été données par le ministre des Transports, lors de sa visite à Ait Yahia Moussa, soient tenues « .
Amar Ouramdane