Le problème de transport ne se pose plus

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Aït R’zine est considérée comme l’une des communes les mieux desservies dans la vallée de la Soummam. Avec une flottille de près de 50 fourgons, les habitants du chef-lieu communal et des 13 autres villages ne souffrent guère d’enclavement et du manque de transport public. Contrairement à Boudjellil, où le nombre de fourgons se compte sur les doigts d’une main et où l’isolement frappe de plein fouet tous les villages, à Aït R’zine le problème ne se pose plus. Deux catégories de lignes sont desservies par les transporteurs de cette commune. Il s’agit de la ligne interurbaine Aït R’zine-Akbou et de la ligne interne, qui dessert les 13 villages de la commune. «Pour la première ligne, ce sont pas moins de 25 fourgons qui sont actuellement en activité», nous disent des transporteurs de cette localité. Ces transporteurs acheminent, des les premières lueurs du jour, des dizaines d’usagers, entre travailleurs et élèves, vers les localités avoisinantes, comme Allaghane et Akbou. Toutefois, bon nombre de ces transporteurs se plaignent des heures creuses, durant lesquelles ils travaillent avec des fourgons presque vides ! «A part les heures de pointe où je travaille bien, le reste de la journée, je me vois rouler avec un fourgon quasi-vide!» déplore un jeune transporteur. A l’arrêt de fourgons sis au centre du village Guendouz, chef-lieu communal, les fourgons sont alignés les uns derrière les autres, parqués-là, à attendre d’hypothétiques voyageurs qui se raréfient dans la journée. En contre bas, il y a l’arrêt de fourgons qui desservent les villages de la commune. «Il y a, en tout, 20 fourgons et autant de transporteurs qui acheminent les voyageurs du chef-lieu communal aux différents villages, et vice-versa», nous dit un autre transporteur. Ainsi, des navettes sont assurées de Guendouz vers les villages de Handis, Bouchekfa, Wizrane, Tighilt Oumeggal, Takorabt et bien d’autres villages qui échappent, tant bien que mal, à l’enclavement grâce à ces petits fourgons de 8 places, qui se remplissent rapidement de voyageurs et qui ne languissent pas, contrairement aux fourgons de 18 places, qui ne démarrent qu’après avoir fait «le plein».

Syphax Y.

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