Iboudrarène : Le gaz de ville n’arrive toujours pas

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Les habitants de la commune d’Iboudrarène, à 50 kilomètres de la wilaya de Tizi-Ouzou, réclament le raccordement de leurs foyers au gaz naturel pour mettre un terme au calvaire qu’ils endurent notamment à longueur de la saison hivernale. En effet, les habitants de cette municipalité souffrent de l’absence de cette commodité surtout en hiver, en raison de la rareté et de la cherté des bonbonnes du gaz butane. «On endure le calvaire pour trouver une bonbonne du gaz que nous portons, ensuite, sur nos dos jusqu’aux sommets de notre village», nous a déclaré un habitant de Tassafth. Selon des villageois, le budget alloué aux travaux du raccordement a était accordé en 2013, pour faire le passage des tuyaux du gaz, «chose qui a été faite», mais d’une façon bâclée. «C’était un travail bâclé et inachevé», apprend-on. Signalons, par ailleurs, que la conduite principale du gaz a été passée par la région de Ouacifs en rasant plusieurs centaines oliviers, pour arriver à la commune d’Iboudrarène. Certains représentants du comité des villages renvoient la cause de la prorogation du lancement du gaz naturel à l’insuffisance des ouvriers engagés pour ces travaux sur le terrain.

Les robinets à sec

Les habitants de la commune d’Iboudrarène ne savent plus où donner de la tête, en raison des pénuries d’eau qui troublent leur quotidien. Le manque d’eau potable est devenu, au fil du temps, une source de colère pour les villageois, surtout à l’arrivée de l’été où une forte demande en ce produit s’accentue. «L’eau du robinet coule un jour sur deux, durant une heure environ, avec un faible débit et seulement pour les résidents en bordure de la RN36», nous a déclaré un sexagénaire. Pour s’approvisionner en ce précieux liquide, les villageois font recours aux sources naturelles ainsi qu’aux rivières. Dans l’objectif de mettre un terme à ce problème qui pénalise d’avantage les habitants de cette région, les villageois de Tassaft et d’Ait Arbah réclament la rénovation des puits, la construction d’un château d’eau et le remplacement des canalisations pour éviter toute fuite d’eau. A noter que plusieurs lettres ont été adressées aux pouvoirs publics, mais en vain. Et apparemment, la prise en charge de ce problème n’est pas pour demain.

Ali Mohamed Massinissa

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