Enfin, un cybercafé !

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Les habitants de Frikat, notamment les jeunes, qui attendent depuis longtemps l’arrivée de l’internet dans leur municipalité semi rurale, sont soulagés de voir, enfin, un cybercafé ouvrir ses portes. En effet, et après la mise en service du premier quota de locaux des «100 locaux par commune du programme présidentiel», une jeune femme a eu l’idée de lancer cette prestation en faisant recours à l’Ansej. «C’est une très bonne idée. Nous nous n’attendions pas à ce que notre commune ait son cybercafé. Pour consulter ma boîte électronique, je devais me déplacer jusqu’à Draâ El-Mizan moyennant des dépenses en plus et beaucoup de temps», nous dira ce jeune d’Ath Ali, à plus de quinze kilomètres du chef-lieu de daïra (Draâ El-Mizan). Cette technologie tant attendue va soulager aussi les collégiens de cette localité qui souffrent des déplacements récurrents à chaque fois qu’ils ont une recherche à faire. «Je passais tous mes week-ends en faisant des allers-retours vers Draâ El-Mizan, car nos professeurs nous donnent beaucoup de projets qui nécessitent des recherches sur le net. Donc, il fallait consentir ces sacrifices. Aujourd’hui, on le fait enfin sur place. C’est soulageant», nous confiera cet élève en classe de 4e année au CEM Sellam Arezki, du chef-lieu. «Ce cybercafé doté de plus de dix postes, est un espace convivial d’autant plus que la gérante a des connaissances dans le domaine informatique. Ce qui est encore mieux à signaler, est que le débit est fort. Il suffit d’un clic et votre page est ouverte», se réjouira cet autre internaute. Notons que dans cette commune, ces locaux ont boosté quelque peu les jeunes pour commencer leurs activités. «C’était le problème d’électricité qui a retardé les activités. Nous avons tout fait pour que ces vingt mètres de câble soient raccordés. Maintenant, les bénéficiaires de ces locaux les rentabilisent», nous confiera une source proche de l’APC. Il est attendu l’occupation de tous ces espaces dans les prochains jours. Beaucoup ont l’intention de lancer d’autres prestations, tels la coiffure, la couture et autres professions libérales. «Dans notre commune, il n’y a même pas de cabinet d’avocat. Nous souhaitons que l’un de nos jeunes diplômés réfléchisse à y ouvrir un. Beaucoup d’autres prestations manquent ici au chef-lieu, à l’exemple d’un studio photos. Nos jeunes ont quand même des idées dans tous ces domaines. Et à eux d’innover», ajoutera notre interlocuteur. En clair, ces locaux sont d’une importance capitale en attendant la réalisation du quota restant qui dépasse la soixantaine.

A. O.

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