Le siège administratif de la résidence universitaire Tahar Djaout, sise au quartier Seghir dans la ville de Béjaia, est paralysé depuis lundi, par les athlètes du Club Sportif Amateur (CSA) de la résidence. En effet, ces étudiants protestataires ont adressé un rapport détaillé au directeur des œuvres universitaires (DOU) et au directeur de l’Office national des œuvres universitaires, en date du 23 avril 2014, dans lequel ils manifestent leur mécontentement face à la situation actuelle que vivent les sportifs au sein de ladite résidence. Ainsi ils accusent le directeur de leur cité U, qui est également président du CSA de « gestion fallacieuse d’un responsable autoritaire qui n’a pas l’éthique du dialogue. Alors que les athlètes essayent de lui soumettre leurs revendications pour trouver des solutions à leurs problèmes, il continue à bafouer les droits les plus légitimes des étudiants », peut-on lire dans ledit rapport, rédigé lors d’une réunion qui s’est déroulée en présence de l’ensemble des athlètes des différentes disciplines et du directeur de la résidence Tahar Djaout. Ce directeur, selon ces étudiants, « handicape le développement du sport universitaire ». Les athlètes ont sollicité les responsables afin de mettre un terme aux différents obstacles rencontrés sur leur terrain. « Le blocage de l’administration fait suite à la sourde oreille affichée par la tutelle, qui n’a donné aucune suite favorable à nos doléances », dira un étudiant, athlète du CSA de la résidence Tahar Djaout, et d’ajouter : « De ce fait, nous avons décidé d’entamer une grève, jusqu’à satisfaction de nos doléances ». En outre, une plate-forme de revendications a été élaborée en date du 28 avril, dans laquelle ces sportifs réclament « l’aménagement d’un nouveau bureau pour le club, la fourniture des moyens nécessaires pour les athlètes, tels les équipements sportifs, la garantie des repas pour les sections en compétition, ainsi que le maintien des entrainements pour les équipes disqualifiées ».
Hafid Nait Slimane
