Au premier trimestre 2014, l’Agence nationale de l’emploi de la wilaya de Tizi-Ouzou (ANEM) a réalisé 608 insertions de jeunes diplômés, dans le cadre du contrat de travail aidé (CTA), pour un objectif tracé de 3000 insertions à réaliser pour l’année en cours. Aussi, pas moins de 2 495 placements classiques de primo demandeurs d’emploi ont été réalisés, au 31/03/2014, soit un taux de 25% sur l’objectif fixé à 10.000 insertions pour 2014, selon les chiffres avancés par M. Rabah Kheloui, responsable de l’ANEM locale, en marge de la Journée d’information sur les deux dispositifs, CFI et CTA, qui s’est tenue au niveau de la Maison de culture Mouloud Mammeri. Lors de son intervention, M. Kheloui a fait état de l’évolution positive, dira-t-il, des insertions par l’ANEM des primo demandeurs d’emploi, dans les secteurs économiques, publics et privés. Ainsi, l’on apprendra que pour l’année 2009, l’ANEM a réalisé 4 154 placements classiques, 3 973 en 2010, 4 334 en 2011, 5 836 en 2012 et 9 990 en 2013. Cette journée d’information, qui a coïncidé avec le 1er mai, journée mondiale du travail, fut une occasion pour les organisateurs de l’ANEM de vulgariser le contrat de formation insertion (CFI) et le contrat de travail aidé (CTA), d’informer les entreprises, publiques et privées, du sur les mesures incitatives et d’appui à la promotion de l’emploi, mises en place par les pouvoirs publics, et de sensibiliser les organismes employeurs du secteur économique sur la nécessité de procéder aux recrutements massifs des primo demandeurs d’emploi. La nouveauté pour l’année 2014, en matière de contrat d’aide à l’insertion professionnelle, c’est le contrat de formation insertion (CFI). Ce contrat, d’une durée d’une (01) année non renouvelable, comprenant une contribution de l’Etat de 6.000 DA versée mensuellement au salaire de poste d’une manière uniforme durant une année, est destiné aux jeunes sans formation ni qualification, en vue de leurs placement, notamment dans les chantiers d’utilité publique ou dans les entreprises de production. Des organismes employeurs du secteur économique, public et privé ont répondu présent à l’invitation de l’agence de l’emploi local, de même que différents partenaires de ce département, à l’instar de l’inspection du travail et différents organises d’assurance. Cette journée fut une occasion pour les organismes employeurs de soulever les problèmes rencontrés dans le payement des employés intégrés dans le cadre des différents dispositifs. Des soucis liés aux retards dans le versement des contributions financières de l’Etat, mais pas seulement. Ils ont également soulevé le problème de documents manquants dans les dossiers des employés, égaré au niveau de la direction de l’emploi, et de la bureaucratie dont ils sont quelquefois victimes. « Il faut impérativement trouver une procédure plus adéquate pour que les responsables des comptabilités des entreprises puissent déposer les documents liés au recrutement en pré emploi, à la place des gérants, car le fait d’exiger que cela soit fait par le gérant de l’entreprise pénalise, en premier lieu, l’employé dont le virement du salaire dépendra de l’agenda de ce dernier. Sans oublier que ces derniers temps, au niveau de la direction de l’emploi, on a trop souvent tendance à égarer des pièces de dossiers de nos recrues, ce qui est fâcheux », dira le gérant d’une entreprise privée. Le représentant de la direction local de l’emploi répondra que « La perte de certaines pièces de dossiers au niveau de la direction de l’emploi incombe au déménagement à notre nouveau siége de direction, en septembre dernier».
Karima Talis