Célébrée comme un rituel à Boumerdès

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Le département de Boumerdès a commémoré hier, à l’instar d’autres régions du pays, la journée mondiale de la liberté de la presse, coïncidant avec la date du 03 mai. Le programme d’activités, qui a duré près de 2 heures 30 mn, a été préparé par l’association des journalistes et des correspondants de la wilaya.  Après avoir entonné l’hymne national, à la maison de la culture Rachid Mimouni, l’assistance, rehaussée par la présence du wali, Abbas Kamel, et d’autres responsables locaux, a eu droit à l’exposé d’un conférencier sur la genèse de cette journée universelle de la presse, depuis la déclaration de Windhoek sur la promotion des médias indépendants et pluralistes. L’orateur a repris en substance l’exigence du maintien d’une presse libre pour  l’importance du développement économique et la sauvegarde de la démocratie dans un état. Il sera relayé par le correspondant d’un quotidien arabophone, Nabil Bouhouda, qui a présenté justement un monologue sur la rétention de l’information par certaines administrations, qu’elles soient publiques ou privées.  Rappelés par le confrère de liberté Madjid T, les organisateurs ont, en cours d’activité  observé une minute de silence à la mémoire de quatre journalistes et correspondants locaux, dont une femme, morts entre 1994 et 2011.  Des cadeaux ont été remis à trois journalistes, dont les reportages ont été choisis par une commission de l’association de la corporation.  Ecrit par un reporter de la Nation,  l’un des articles porte sur le métier des pécheurs et les secrets de la mer, alors que les deux autres, respectivement rédigés par les journalistes d’El Moustakbel et d’El Bilad, traitent du déclin des équipes locales, comme Bordj-Menaiel, et de la situation des sinistrés d’il y a plus de dix ans. La corporation, ainsi que les autorités civiles et militaires locales, seront invités enfin à un déjeuner au restaurant du siège de la wilaya. A noter qu’une compétition de football aura lieu, jeudi prochain, au stade communément appelé « Piaza », et ce en prolongement de la célébration de la journée d’hier.

Salim. Haddou

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