Malgré l’aménagement de quelques espaces en aires de stationnement, Iferhounène reste toujours une ville encombrée. En effet, le chef-lieu communal semble très exigu pour accueillir le nombre de véhicules qui y transitent chaque jour, notamment le mercredi, jour de marché hebdomadaire. Cet encombrement ne relève pas uniquement de l’étroitesse de la ville, mais aussi, il est la résultante du laxisme des services concernés et de l’incivisme de certains marchands et commerçants qui accaparent plus d’espaces qu’il en faut pour étaler leurs marchandises. A titre d’exemple, un marchand de chaussures, au lieu d’occuper un espace de 02 mètres, il en prend 05 pour ses étalages et 05 autres pour son véhicule. Comme il est, d’ailleurs, de même pour les marchands des fruits et légumes, tandis que d’autres vendeurs se réservent le droit d’étendre leurs marchandises sur la moitié de l’unique voie de la localité gênant ainsi la marche piétonne et la circulation automobile en provoquant des bouchons s’allongeant parfois jusqu’à 02 kms sur les trois entrées de la ville. « Il apparient aux autorités locales de délocaliser ce marché dans un endroit approprié ou à défaut, être méthodique en aménageant un carré pour chaque marchand suivant le volume de sa marchandise », diront la plupart des gens interrogés sur cette anarchie qui règne à Iferhounène, en soulignant que cette situation perdure durant toute la semaine, car certains commerçants continuent à déposer des objets devant les devantures de leurs commerces, malgré les rappels à l’ordre des responsables locaux par voie d’affichages.
Madjid Aberdache
