Site icon La Dépêche de Kabylie

Les travaux d'aménagement relancés

Les habitants des quartiers sud et nord de Aïn Zaouïa ont constaté avec joie, la reprise des travaux d’assainissement et de canalisation des eaux pluviales au nivaux de leurs  cités. 

En effet, ce projet qui a pénalisé toute la commune a été retenu en 2007. « Si ce projet lancé en 2011 était achevé des désagréments ne seraient plus causés aux habitants. Ces derniers ont fermé la mairie à maintes reprises, car ils vivaient dans des conditions lamentables créées aussi par les accès dégradés », nous dira une source proche du comité de quartier. Questionner sur la cadence des travaux, M. Merzouk Haddadi, maire de la localité nous dira : « Je crois que ces travaux prendront fin dans quelques jours. Il est à souligner que depuis notre dernière réunion, à laquelle ont participé aussi bien le représentant de la DUC que le représentant de l’entreprise réalisatrice, l’engagement pris par cette dernière est tenu. Pourvu que les travaux soient menés de cette sorte ». Concernant le bitumage des accès menant vers ces quartiers, il nous apprendra que l’entreprise détentrice du marché a réalisé déjà les aménagements avec du gravier zéro quarante. « Dès que l’entreprise termine les canalisations, l’entreprise retenue pour le bitume interviendra », ajoutera un autre membre de l’exécutif communal, en soulignant que ces opérations seront closes d’ici l’été prochain. A propos de l’amélioration urbaine, le maire nous confiera qu’une cagnotte financière conséquente a été accordée à la municipalité. « C’est notre cheval de bataille. Nous sommes décidés à suivre toutes les opérations retenues, tels le dallage des trottoirs, l’éclairage public et autres aménagements. Le chef-lieu doit changer de look. Ce n’est qu’à cette condition que le centre-ville sera apprécié aussi bien par nos concitoyens que par les usagers de la RN30 », conclura M. Haddadi. Les habitants de ces deux quartiers précités attendent avec impatience  le revêtement des accès en béton bitumineux, car ils ont toujours en mémoire ce qu’ils ont enduré durant des années en faisant face à la poussière et à la boue. « Nos enfants ne pouvaient pas aller seuls à l’école. Ils avaient peur d’être emportés par les eaux pluviales qui dévalaient comme des rivières en furie », estimera de son côté un habitant du quartier sis en face de la mosquée.                      

 Amar Ouramdane  

Quitter la version mobile