Dans une pétition, adressée au P/APC, les citoyens du village Ath Ivrahim ont tiré la sonnette d’alarme sur l’état de dégradation de plusieurs ouvrages d’utilité publique et sollicitent l’intervention rapide des services de l’APC pour y mettre un terme. Dans cette correspondance, dont une copie nous a été remise, les plaignants ont cité l’éclatement d’égout du réseau principale de l’assainissement, depuis une année, au lieudit Ouaji, à proximité d’un important quartier, qui en plus des odeurs nauséabondes qui s’y dégagent, attirent aussi des nuées de moustiques, notamment depuis le retour de la chaleur. Le liquide noirâtre de cette avarie, apparue en bordure de la route qui desserve le village, est drainé jusqu’aux premières maisons et l’unité de soins. L’autre point soulevé est lié à l’éclatement du réseau de l’AEP à Ouadhlafan, entre Saharidj et M’Chedallah, à l’entrée nord du village, depuis trois mois, d’où s’échappent d’énormes quantités d’eau qui se perdent dans la nature alors que dans plusieurs agglomérations de la commune l’on est déjà au rationnement drastique de ce précieux liquide. Les citoyens exigent d’y remédier et que le projet du raccordement d’une partie du village à cette conduite, inscrit et retenu, soit lancé dans les meilleurs délais pour renforcer le débit d’eau à Ath Ivrahim. La requête a été clôturée par l’évocation d’un important glissement de terrain survenu, depuis une année, à Inourar. L’importante pluviométrie de l’hiver dernier a aggravé davantage ce glissement, à proximité d’un groupe d’habitations, qui commence à prendre des proportions inquiétantes et qui nécessite une prise en charge rapide par la réalisation d’ouvrages de consolidation et de soutènement.
Oulaid Soualah
