Le siège de la trésorerie communale dans un état dégradé

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Le siège de la trésorerie de M’Chedallah, en plus de son exiguïté offre un lamentable décore de dégradation et n’affiche aucun signe d’une administration respectable. C’est une vieille bâtisse qui constitue un point noir au milieu de villas.

Situé en plein centre-ville, entre le siège de l’APC et le théâtre communal Boukrif Salah, en bordure du boulevard central, ce siège n’attire le regard que par son état d’usure et de dégradation assez remarquables. Réalisé vers la fin des années 80, il a depuis bénéficié de peu d’opérations d’entretien, malgré les agressions climatiques qui l’ont sensiblement fragilisé. De larges fissures, au niveau de l’étanchéité sur les murs porteurs, sont à l’origine d’importantes infiltrations des eaux pluviales qui précipitent son délabrement. À la repoussante moisissure au niveau du plafond, s’ajoute l’exiguïté du siège, constitué de trois minuscules bureaux d’à peine 3m² chacun, une petite caisse et enfin une salle d’attente en miniature qui ne peut contenir plus de quatre personnes. Se sont de bureaux -cellules sans aération que se partagent dix-huit employés, six fonctionnaires par bureau, qui travaillent dans l’humidité et l’insalubrité à la limite du supportable. Nous apprenons sur les lieux que plusieurs agents ont contracté des maladies chroniques à cause de l’état de ces bureaux. Rappelons que la compétence territoriale de cette institution s’étend sur plusieurs communes de la daïra de M’Chedallah en plus du secteur de la santé et assure un nombre important d’opérations dont nous citrons les principales, telles que les dépenses d’opérations d’équipement et réalisation de projets d’utilité publique, les dépenses de fonctionnement dont les salaires des fonctionnaires des communes et autres pensions des handicapés et cas sociaux, la perception des recettes communales, les loyers des marchés hebdomadaires, les locaux commerciaux et autres biens communaux, la perception des taxes foncières avec établissement de balances des dépenses sous forme de rapports mensuels d’activités adressés au trésor de la wilaya et enfin le compte de gestion annuel (bilan) qui est remis, chaque fin d’année, à la cour des comptes de Tizi-Ouzou concernant les communes et pour celle d’Alger concernant l’établissement public hospitalier (EPH) dont il assure aussi le suivi des dépenses cela en parallèle à d’autres prestations de services au profit des citoyens avec une moyenne de 60 personnes par jour. Un plan de charge assez lourd dans une minuscule bâtisse insalubre, cela en plus du manque de quelques équipements stratégiques tels qu’une télésurveillance et une ligne téléphonique spéciale. Un cas sur lequel doivent se pencher rapidement les pouvoirs publics qui doivent attribuer un local respectable digne d’une institution étatique.                

O. S.

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