Les souscripteurs reviennent à la charge

Partager

Des dizaines de citoyens souscripteurs du programme AADL-2002, issues de plusieurs communes de la wilaya de Bouira, se sont regroupées, hier, devant le siège de la direction AADL de la wilaya de Bouira, pour réclamer l’attribution de leurs ordres de versement respectifs. Selon les contestataires, 443 souscripteurs sur un ensemble de 1 500 bénéficiaires du programme AADL-2012, n’ont pas été convoqués pour régler les frais de la première tranche, malgré avoir mis à jour leurs anciens dossiers. « Nous nous sommes déplacés aujourd’hui, (mardi, ndlr), comme à chaque jour de réception. Nous nous rassemblons pour nous enquérir de la situation de nos dossiers que nous avons dû réactualiser d’ailleurs. Toutefois, et à ce jour, aucun courrier pour nous inviter à nous acquitter de la première tranche ne nous est parvenu », nous dira, désespéré l’un des protestataires, avant d’ajouter : « Aujourd’hui, 1 500 dossiers 2002 ont été admis, et il reste 450 dossiers dont nous figurons, qui n’ont pas été encore traités. Les responsables de l’agence et ceux de la direction régionale n’ont toujours pas daigné de nous communiquer les résultats de l’étude de nos dossiers ! ». De plus, ces protestataires regrettent « l’absence totale de communication au sein de l’agence AADL de Bouira, qui se limite à trois ou quatre fonctionnaires, qui n’ont aucune prérogative», disent-ils. « Au début du mois d’avril dernier, le directeur régional de Tizi-Ouzou est venu à Bouira et ils nous avaient promis de régler notre situation avant les élections du 17 avril, mais à ce jour, aucune réponse, favorable ou défavorable, ne nous a été transmise et on attend toujours! » Contacté par téléphone, M. Kaci Smail, directeur régional de l’agence AADL de Tizi-Ouzou, a tenu à nous rendre certaines précisions concernant ce sujet. En effet et selon lui, les 443 dossiers de l’année 2002 restants ont été transmis à la direction nationale AADL d’Alger, où près de 300 dossiers ont été rejetés pour des raisons de non-conformités avec les nouvelles exigences de la formule, alors que près de 140 dossiers, concernèrent des citoyens exerçants dans des professions libérales, leurs demandes sont toujours en cours d’étude au niveau de la centrale d’Alger. D’après M. Kaci, des lettres de rejets ont été effectivement adressées à quelques 300 souscripteurs, et devront être remises dans les prochains jours afin de leur permettre leur droit de recours. « La direction nationale d’Alger avait, effectivement, pris en charge l’ensemble des 443 dossiers. Près de 300 demandes ont été rejetées pour divers raisons, alors que les 143 restants sont toujours en cours d’étude et pourront être orientées vers la formule LPP », affirme le même responsable. 

O. K.

Partager