Le propriétaire d'une oliveraiesise à proximité de l'oued Amarigh, a vu des dizaines d'oliviers dévorées par un incendie ravageur, l'été dernier, sans pouvoir faire quelque chose.
La verdure qui tapisse les champs et les prairies de la localité d’Ath Mansour et qui suscite l’enchantement des habitants à longueur de la saison hivernale et printanière, laisse, désormais, place à un tapis d’herbes sèches et de broussailles, lesquelles créent un sentiment d’appréhension et de la hantise pour les propriétaires des glèbes notamment. Ce tapis végétal est souvent à l’origine des incendies. Comme nous l’avons constaté dans la majorité des champs, les terres sont toutes recouvertes d’herbes sèches. Les propriétaires ne semblent pas prendre conscience de cette situation délicate et périlleuse à la fois, qui provoque des incendies ravageurs. Quelques terrains ont été débarrassés de ces herbes par sarclage. Le problème c’est qu’ils sont en majorité des oliveraies ou des vergers, qui risquent de partir tous en fumée à la moindre étincelle. Les plus avertis ont, d’ores et déjà procédé au retournement du sol par moyen de herse tractée, laquelle débarrasse efficacement les champs des herbes sèches. Combien d’oliveraies et de vergers, situés dans cette municipalité à vocation agropastorale, qui ont été détruits par les flammes, à cause de ces herbes et autres broussailles laissés par des propriétaires. Mohand, propriétaire d’une oliveraie sise à proximité de l’oued Amarigh, a vu des dizaines d’oliviers dévorées par un incendie ravageur, l’été dernier, sans pouvoir faire quelque chose. » Mon oliveraie a été incendiée deux fois. Je n’ai malheureusement pas les moyens de débarrasser mon champ de toutes ces herbes. Je suis père d’une famille nombreuse… Le retournement de la terre et le sarclage coûtent chers », déclare-t-il. Ce citoyen n’est, malheureusement, pas le seul qui se trouve impuissant devant cette situation, beaucoup d’autres propriétaires de vergers n’ont pas les moyens d’ôter ces herbes sèches.
Y. Samir