Un quota de vingt-six locaux commerciaux, réalisés dans le cadre des « 100 locaux par commune du programme du président de la République, a été attribué aux demandeurs de Aïn Zaouïa.
C’est au niveau de la salle des délibérations de l’APC que ces futurs « commerçants » ont été réunis pour recevoir leurs clés. « C’est une occasion pour moi de remettre les clés, aujourd’hui, en votre présence, à ces jeunes qui vont bénéficier de ces locaux », dira le maire, M. Merzouk Haddadi, devant une assistance composée d’une délégation de l’APW, conduite par son président, du subdivisionnaire de la Slep de Draâ El-Mizan, des élus locaux et des représentants du mouvement associatif et d’autres invités. « Nous avons les meilleurs locaux sur tous les plans. Je souhaite que leurs acquéreurs les entretiennent et les maintiennent dans leurs états. De notre côté nous allons affecter un gardien qui veillera à leur sécurité », ajoutera le P/APC. Tour à tour, les attributaires ont été appelés, par le président de la commission sociale, pour le remettre leurs clés sous des applaudissements assez nourris de l’assistance. C’est dire que cette cérémonie s’est déroulée dans une ambiance particulière. On a recensé sur la liste un nombre important de femmes. « Je suis très contente. Enfin, j’aurai mon salon de coiffure », dira cette jeune fille qui venait de prendre la clé des mains du maire. Quant à ce jeune homme venu juste après, il annoncera à l’assistance qu’il sera le premier photographe de cette commune. En tout cas, ces vingt-six locaux sont venus booster quelques prestations inexistantes jusque-là dans ce chef-lieu, où la location de locaux chez des privés dépasse largement les vingt mille dinars par mois. Ce qui est attendu dans cette commune est l’attribution, par le ministère du Commerce, des trente huit box prévus pour un espace commercial à la cité Nord. Cet autre lieu est tant attendu aussi bien par les demandeurs que par les citoyens, d’autant plus que c’est le seul chef-lieu où il n’existe pas de marché hebdomadaire. Les autorités locales comptent qu’avec ces deux espaces commerciaux, ce centre urbain, en pleine expansion, satisfassent les consommateurs et autres clients qui n’auront plus à se rendre à Boghni ou à Draâ El-Mizan pour un quelconque achat ou prestation de service.
Amar Ouramdane