7 192 enfants admis au CHU Nedir Mohamed en 2013

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Sept mille cent quatre-vingt douze ((7192) enfants ont été admis, durant l’année 2013, au niveau du service de pédiatrie du centre hospitalo-universitaire Mohamed Nedir de Tizi- Ouzou, contre un total de 6812 admissions en 2012. C’est ce qu’a déclaré le Pr Abbes, à l’issue de la 7ème journée de pédiatrie qui s’est tenue, jeudi dernier, au niveau dudit établissement, sous le slogan «Pour un enfant en bonne santé». Il poursuivra, toujours dans le volet des chiffres, que le nombre d’admissions au service des urgences de la pédiatrie a atteint les 4295 l’an dernier. Quant au nombre de jours d’hospitalisation, il est de 37.578 jours enregistrés en 2013, ainsi qu’un nombre de plus de 28.462 de consultations spécialisées. Le taux d’occupation de lits est de 107.24% en 2013, indique-t-il, en précisant que la durée moyenne du séjour est de 5.04% et le taux de rotation de lits est en moyenne de 74.91 %. Pour ce qui est du volet d’exploration, ce service a recensé un nombre de 114 fibroscopies et 79 bronchoscopies. Le DG du CHU affirmera, lors de son allocution, que le nombre de consultations spécialisées pour adulte arrive parfois jusqu’à 78.000 visites. «L’accroissement des chiffres démontre l’intérêt que nous portons à ce service. Il faut dire également que lorsque le chef de service se consacre pleinement et totalement à ces tâches tout se passe bien pour ce qui est des activités de son service», a-t-il dit, en expliquant que le rôle des médecins spécialisés est très important. Selon ses dires, il y a un déficit en matière de médecins spécialistes au niveau de Tizi-Ouzou. Les vingt et une communications, présentées par des pédiatres expérimentés, venus spécialement d’Alger et de Tizi-Ouzou, répondaient aux préoccupations des invités à cette journée et qui ont eu tout le loisir de débattre de plusieurs sujets relatifs aux thèmes présentés et qui étaient variés, sachant bien que l’enfant passe d’abord par le médecin généraliste avant d’arriver au spécialiste. Le thème portant sur «les iléopathies rénales » a été décortiqué par le Pr Bensenouci du CHU de Béni-Messous. Dans sa communication, il expliquera que «la polykystose rénale autosomique» dominante est une maladie rénale fréquente. Elle touche 1/1000, voire 5 à 10% des cas d’insuffisance rénale terminale. Pour sa part, N. Benhala, de l’EPH de Bologhine, dira, dans son allocution sur «La dermatite atopique», que la DA est souvent la première manifestation de l’allergie. D’ailleurs, son diagnostic, indique-t-elle, est uniquement clinique. La conférencière affirmera qu’il n’est pas nécessaire de faire des examens pour prendre en charge une DA. Selon ses dires, la TRT est basée sur les corticoïdes locaux (pas de cortico-phobie), les soins locaux et l’éducation. Elle conclura en précisant que la prévention de l’atopie est le challenge pour le futur. «Uropathies malformatives : Point de vue du pédiatre» est le titre d’une conférence donnée par le Pr Arada, du CHU Nafissa Hamoud d’Alger, qui dira que «la plupart des uropathies malformatives sont actuellement dépistées en anténatal et prises en charge précocement». Il indiquera, d’ailleurs, qu’une stratégie diagnostique bien codifiée et une prise en charge régulière sont garantes d’une évolution favorable. «Le pronostic est assombri en cas de bilatéralité des anomalies, certaines formes cliniques (VUP) et des infections répétées», a-t-il conclut. Quant au Pr Bensaadi, du CHU Nedir Mohamed de Tizi-Ouzou, il développera le thème portant sur «l’asthme chez le nourrisson». Il expliquera, à travers sa communication, qu’en cas d’asthme avant l’âge de 2 ans, le diagnostic définitif est difficile à obtenir. Selon lui, 60% des asthmes du nourrisson sont dus à l’absence de symptômes à 6 ans. Il conclura en ajoutant qu’il faut «élaborer par des éléments simples d’anamnèse, d’examens cliniques et complémentaires un autre diagnostic. Ceci bien sur sans retarder le diagnostic d’asthme, sans retarder l’épreuve thérapeutique».

Samira Bouabdellah

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