Yakouren Athlétique Club, créé en 1996 par M. Kessi Hamza, un club sportif exerçant le tennis de table qui est, faut-il rappeler, l’unique discipline sportive que connaît la région, continue à subir d’innombrables problèmes et fait face à de sérieuses tracasseries financières. Alors qu’il a démarré seulement avec 7 athlètes et actuellement en compte plus de 70 toutes catégories confondues qui se sont illustrées à maintes reprises.A commencer par la première médaille d’or obtenue aux compétitions d’inter-structures des jeunes à Oued-Souf en 1997 et une autre de cet précieux étalon disputée avec bravoure par l’équipe minime féminine au critérium national de jeunes à Constantine en 1999, en plus d’une médaille d’argent et deux autres de bronze cumulatives aux titres du club. «Nous avons représenté nationalement notre région avec uniquement 7 athlètes et c’était une fierté indélébile pour ce fabuleux YAC», nous a déclaré M. Kessi H. rajoutant à tout cela, la médaille de bronze décrochée par l’équipe doublette juniors garçons au championnat national de jeunes qui s’est déroulé à Sétif en 2000.En dépit des impétueuses difficultés financières, le club continue par, ses parangons pongistes, d’esquisser la commune par son accession à la division nationale sous l’aile protectrice de son entraîneur afin de rester fidèle à cette florissante habitude de palmarès. «Malheureusement, les entraînements se déroulent dans de minables conditions car on travaille difficilement dans une salle des fêtes du centre culturel qu’on cède sporadiquement pour de multiples raisons, telles les expositions, fêtes régionales et réunions des comités des villages… D’ailleurs, je me rappelle bien que notre participation au championnat de Constantine était incertaine du fait que les athlètes étaient privés de leur salle pendant une semaine» nous a confirmé désespérément M. Kessi H.Dépourvu de toute aide matérielle, le club fournit indéfectiblement plus d’efforts pour surpasser ses possibilités et sauvegarder cette talentueuse équipe.A cet effet, une athlète s’est trouvée contrainte de rejoindre, au nom du club, le lycée sportif de Draria (Alger). «A présent, la seule table de compétition dont dispose notre club nous a été prêtée par la ligue de Tizi Ouzou. Depuis 1996 à nos jours, l’APC nous a accordé 100 000,00 DA comme subvention faisant l’objet de remboursement d’un tiers de nos dettes qui pèsent lourdement et constituent une authentique crise pour le YAC. Cela est simplement justifié par l’aubaine loupée par l’annulation de participer au championnat national prévu à Ouargla les 11 et 12 mars passés» a conclu notre interlocuteur. En effet, avec cette cacophonie, la discipline suscitée, risque de devenir un véritable combat notamment lorsqu’il s’agit d’éprouver plus de potentialités à l’ombre d’une situation anxieuse et soucieuse où aucune perspective n’a été entreprise.
Rabah Kareche
