«Notre bilan est positif»

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La Dépêche de Kabylie : Parlez-nous des résultats obtenus par la ligue de Béjaïa…

Youcef Khellifi : Les résultats sont très prometteurs, puisque nous avons eu dans les 3 catégories de poids, cadets, juniors et seniors (filles et garçons), lors de la phase du championnat d’Algérie, 8 médailles d’or, 5 d’argent et 18 de bronze. Au niveau international, nous avons eu 3 champions d’Afrique, Aït Bekka Jugurtha (JS Timezrit), Laameche Azzedine (CAB Akbou) et Bouchene Souhila (JS Soummam). Concernant la coupe d’Algérie, on vient d’organiser la phase de wilaya (du 1er au 3 mai dernier), alors que la phase régionale (Béjaïa, Tizi-Ouzou, Bouira et Tipaza) est programmée, ici, à Béjaïa, du 21 au 24 mai. On aura après la phase nationale des cadets qui aura lieu, à Béjaïa, du 13 au 19 juin prochain. Nous avons sollicité les autorités locales pour la prise en charge de nos boxeurs, lors des prochaines compétitions, afin de décrocher de meilleurs résultats possibles.

Comment évaluez-vous ces résultats?

Nous avons réalisé des résultats encourageants. Nous sommes sur une courbe ascendante. Ce qui est bien c’est que nous avons des boxeurs et boxeuses (seniors) qui ont brillé au niveau international, à l’image de Benbaaziz, de Ziani Djoudi, de Haddad et tant d’autres, ce qui augure d’un avenir prometteur. Ça confirme aussi la bonne santé de la boxe au niveau de la capitale des Hammadites, surtout que la majorité des clubs, affiliés à notre ligue, ont décroché de bons résultats, à l’image des traditionnels clubs tels la JST, Sidi Ayad,  BC Akbou, CAB, JSS, Tiwizi et Seddouk ainsi que les nouveaux clubs, à l’instar de la JS Allaghène, Tazmalt, Béni Méllikeche, qui ont eu, eux aussi, de bons résultats sans oublier certains clubs formateurs en train de travailler.

Qu’en est-il des moyens ?

Pour ce qui est des moyens des clubs, ça manque toujours. La boxe est un sport un peu difficile. Il faut beaucoup de moyens de récupération ainsi que les moyens pédagogiques et financiers. Pour la ligue, on n’en parle pas. Malgré la bonne volonté de la DJS, mais le manque perdure. Notre ligue, classée meilleure au niveau national, souffre de plusieurs manques, à cause du travail qui se fait, comme la formation des arbitres, la formation des entraîneurs, l’aide au clubs et les organisations des compétitions. On aimerait bien avoir plus de moyens pour faire de meilleures organisations et développer, comme il se doit, la discipline. Nous avons un grand espoir envers nos autorités locales.

Avez-vous un appel à lancer aux autorités locales?

Les autorités locales doivent être à l’écoute des sportifs en général et des boxeurs en particulier. Les sportifs se donnent à fond aux entraînements. Et pour qu’ils réussissent, ils ont besoin d’aide, une condition sine qua non pour avoir de bons résultats et honorer la wilaya et la discipline. Concernant les membres de notre famille de la boxe, ils doivent être fiers, car ils font partie de la meilleure famille de boxe au niveau national. C’est un honneur.

 

Un mot pour conclure…

On voudrait organiser un gala international en hommage aux anciennes gloires du noble art Béjaoui. On veut qu’il soit annuel. On envisage de le préparer au début de la saison sportive.

Entretien réalisé

par Zahir Hamour

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