Dans la matinée d’hier, une vingtaine de souscripteurs du programme AADL-2002 de Bouira, se sont, une nouvelle fois, rassemblés devant le siège de l’antenne locale de l’AADL, pour réclamer l’attribution de leurs ordres de versement ainsi que l’accélération des démarches pour l’actualisation de leurs dossiers respectifs. En effet et selon les dire des contestataires, sur 1 600 dossiers, près de 1 200 souscripteurs du programme AADL-2002, ont été effectivement convoqués pour régler la première tranche au mois de mars dernier. Les 400 dossiers restants n’ont pas encore été traités. Ces souscripteurs s’estiment lésés et oubliés par les responsables de cette agence. « On est à notre quatrième rassemblement, et à ce jour aucune explication ne nous a été communiquée, ni par les responsables locaux, ni par ceux de Tizi-Ouzou », nous dira Kamal, l’un des premiers souscripteurs du programme AADL-2002 à Bouira. « La majorité des souscripteurs 2002 ont reçu leurs ordres de versements au mois de mars dernier, sauf nous, et à ce jour, aucun courrier pour nous inviter à nous acquitter de la première tranche ne nous est parvenu. On est, encore une fois, obligé de prendre notre mal en patiente, et d’attendre ce fameux courrier ! » ajoute notre interlocuteur. Contacté par nos soins, M. Kaci Smail, directeur régional de l’AADL de Tizi-Ouzou, nous a affirmé que « les 400 dossiers restants du programme 2002 de Bouira, s’agissent principalement de cas de rejet systématique, et devront recevoir leurs lettres de rejet prochainement, le reste, près de 120 dossiers, concernèrent des citoyens exerçants dans des professions libérales, leurs dossiers sont toujours en cours d’étude à la direction générale d’Alger ».
O. K.