A Larbaâ Nath Irathen, depuis que les dates des différents examens de fin d’années ont été communiquées par le ministère de l’Education, stress, trac et pression planent dans les écoles et les établissements.
La majorité des élèves, surtout ceux des classes d’examens, cherchent désespéramment une solution afin de remédier à leurs lacunes accumulées durant toute l’année scolaire. D’autant plus que les places réservées à ces cours affichent complètes. Ceux qui non pas cette chance et non pas les moyens de payer les cours, vue leurs prix jugés par les parents trop élevés, s’entraident du mieux qu’ils peuvent dans les bibliothèques de leurs établissements respectives, ou dans la bibliothèque communale. Effectivement, ces derniers temps, les cours privés sont devenus une mode voire un commerce pour certains. Beau nombre d’individus se sont improvisés comme enseignants, afin d’arrondir leur fin du mois, alors qu’ils n’ont aucune relation avec l’enseignement. Ce qui est surprenant dans cette histoire est que même les élèves du 5ème AP sont touchés par cette fièvre des cours privés, alors qu’avant ils étaient épargnés. Mais de nos jours, personne n’est épargné par ce phénomène. Plusieurs élèves et parents d’élèves vont même à dire que certains enseignants fond exprès de ne pas faire leurs cours « correctement » en classe, dans le but d’attirer le plus d’élèves chez eux. Voulons s’avoir un peu plus sur ce sujet, nous avons approché un enseignant d’histoire-géo, exerçant dans l’un des lycées de la région précitée, qui nous dira : « Normalement, les cours privés sont dispensés aux élèves qui ont une moyenne proche de 10. Car, ces derniers peuvent, avec ces cours ciblés, améliorer leurs notes. Mais pour les autres, à savoir ceux qui ont une moyenne faible, sans doute à cause de l’absentéisme et de nombreuses causes connues dans le milieu scolaire, ces cours ne servent malheureusement à rien. Ce n’est que de l’argent et du temps perdus ». Pourquoi alors la plupart des enseignants acceptent ces élèves ? Sachant que ces cours ne leurs servent en rien ? « Le problème n’est pas d’accepter ou refuser ces élèves, mais plutôt de leurs faire comprendre, à eux et à leurs parents, que dans les cours privés y a pas de baguette magique ! La plupart de mes collègues ne font que reprendre les cours, ni plus ni moins. Même les bons élèves s’inscrivent à ces cours privés. Le vrai problème ce n’est pas comme beaucoup de parents ou d’élèves le pensent. La sonnette d’alarme a été enclenchée depuis longtemps déjà par l’ensemble de la famille éducative, qui n’arrête pas de dire que la plupart des élèves ne s’appliquent pas sérieusement dans leurs études ; Ils deviennent fainéants, paresseux et ne font aucun effort. A la moindre difficulté ils s’empressent de chercher la solution sur internet ou dans les anales. Voilà les vraies raisons qu’il faut citer », ajoutera l’enseignant. Enfin, la majorité des élèves qui suivent des cours privés, surtout de dernière minute, échouent dans leurs examens.
Youcef Ziad

