Le nouvel album du grand chanteur kabyle, Madjid Soula, intitulé « Samia », est dans les bacs depuis le mois d’avril passé.
Composé de quinze titres, le nouvel album traite des thèmes divers et d’actualité à savoir la liberté la démocratie et l’amazighité. L’auteur-compositeur de la vallée de la Soummam (Béjaïa) a cherché dans les ténèbres de la société Kabyle ses sujets, qu’il appuie avec un verbe poétique fort pour relater et interpréter le quotidien et le vécu, enveloppés dans des musiques modernes et universelles. Il a su marier le traditionnel et le moderne pour apporter, encore une fois, un plus à la chanson Kabyle.Madjid Soula chante encore, et toujours d’ailleurs, l’amour avec des notes séduisantes et une musique envoutante, ce qu’on retrouve dans la chanson « Samia », d’où le titre de cet album. Le chanteur évoque et aborde la société dans ses détails, en écoutant Zzhut Zzhut! (Vivre heureux!), Teççur ddunit d-tiqcicin (L’arroseur arrosé), Ferhegh s waytma (Hommage à l’amitié), Ttset kan (Dormez encore!), Uqbel aÿsa uqbel musa (Rêve d’une seconde vie) et Ay at lhif! (Ô gens preux!). L’enfant de Sidi Aïch (Béjaïa) dédie deux belles chansons de son tube aux deux clubs de sa ville, à savoir le MOB et la JSMB. Toujours égal à lui-même, Madjid chante la liberté en rendant un vibrant hommage aux martyrs de l’Algérie, en parlant du combat d’Abane et Amirouche, dans le titre « Tizi wezzu », et étant militant de la cause identitaire amazighe, « Tamazgha » est le titre de la chanson voulu comme hymne aux militants et combattants infatigables pour la promotion de cette cause qui l’a accompagnée depuis le début de sa carrière artistique, en 1980.
Karim Zenad