Mygale, bientôt sur les planches

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Le théâtre régional Kateb Yacine a présenté mercredi dernier, sa nouvelle production théâtrale intitulée « Mygale », écrite par Malek Haddad et mise en scène par le comédien et metteur en scène, Mohammed Yebdri, une pièce pour adulte qui célèbre le théâtre de l’absurde. Lors de son allocution, le directeur de  la culture de la wilaya de Tizi-Ouzou, El Hadi Ould Ali, a déclaré aux représentants de la presse locale que « le théâtre régional Kateb Yacine a finalisé toutes les productions non lancées depuis 2012 et celle-ci est l’avant dernière d’une longue série. Cette fois, il restera une seule pièce pour enfant et sera lancée dans le courant de la semaine prochaine… ». Un stage de formation sous le thème : Le langage du geste dans le théâtre, est également au programme du théâtre régional, et ce, « au profit d’une trentaine de comédiens et comédiennes de différentes troupes, associations et coopératives théâtrales », ajoutera M. Ould Ali qui insistera, au passage, sur l’importance des formations théâtrales qui sont « la base d’une production de qualité », dira-t-il. Par ailleurs, le metteur en scène, Mohammed Yebdri, a, pour sa part, émis le souhait de monter la version en tamazight de cette pièce pour adulte qui sera présentée en arabe dialectale et dont la générale est prévue pour la dernière dizaine du mois de juin. 

Malek Haddad, qui n’est autre que l’auteur de cette nouvelle production, tentera, à travers ces trois personnages, de mettre en évidence la lutte du bien contre le mal. « La vie elle-même est un conflit entre le bien et le mal… Cette pièce je l’ai ressentie du plus profond de moi-même,  car à la période où je l’est écrite, j’ai traversé une période difficile de ma vie », soulignera-t-il.

« Mygale », l’intitulé de cette tragédie qui célèbre le théâtre de l’absurde, renvoie à une espèce d’araignée qui, après la fécondation, n’hésite pas à dévorer son mâle. C’est l’histoire de Tayeb, l’un des personnages, qui ce perd dans les méandres de l’existence et dans son saut dans l’inconnu est médusé par « une forme » d’une extrême beauté. Il s’en approche d’un pas hésitant, Saddek, un autre personnage, l’empêche de s’approcher de cette chose qui incarne les forces du mal. Le conflit s’intensifie jusqu’à ce qu’apparaisse un troisième personnage dénommé Kaci, qui tentera par tous les moyens de convaincre Tayeb de la folie de Saddek qui, en réalité représente les forces du bien. Tayeb le niait et finira par succomber à la tentation et tombera dans le piège qui ce refermera sur lui…

Karima Talis

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