Le Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de l’enseignement (SATEF) a fait partie du groupe de syndicats rencontrés, jeudi dernier, par la ministre de l’éducation nationale.
Une rencontre qui a permis aux représentants de ce syndicat de discuter de leurs revendications, notamment suite à l’engagement de la ministre de tenir, au moins de juillet prochain, les Assises nationales de l’Éducation. Le secrétaire général du SATEF parle d’une « volonté palpable chez la ministre ». Chose que les représentants du syndicat ont eu à vérifier, jeudi dernier, lors de la réunion avec la première responsable du secteur. En effet, et d’après les affirmations de Boualem Amoura, la rencontre en question, en plus d’être une occasion « de faire connaissance avec la ministre, a aussi permis à chaque syndicat d’exprimer ses revendications et ses attentes de la tutelle pour l’amélioration du secteur de l’éducation nationale », dira-t-il. Des consultations, sans doute fondamentales et essentielles, en prévision des Assises nationales de l’Education, que la ministre de l’Education nationale, Mme Nouria Benghebrit, a promises pour le début du moins de juillet prochain. « Un engagement » de sa part, explique le secrétaire général du SATEF, « de revoir certains aspects du secteur lors de ces assises prochaines », en vue, notamment, de la révision du système éducatif, dont « les failles » ne cessent d’être dénoncés par les nombreux syndicats. Le responsable du SATEF reste optimiste quant aux nombreux points soulevés, notamment concernant les revendications qui portent sur le volet pédagogique, avec « la révision de certaines matières enseignées et l’allégement des programme pour une plus grande cohérence ». Le SATEF « insiste sur la suppression de certaines mesures dans le système éducatif actuel, mais aussi sur la révision du système des trois examens de fin d’année scolaire ». C’est le cas, précise l’orateur, «l’organisation d’une 2ème session pour l’examen de fin du cycle primaire ». Une session jugée par le syndicat comme étant « inutile ». Des points soulevés, entre autres, dans la plate-forme de revendications du syndicat, en plus des autres contenus sur les feuilles de route des autres syndicats du secteur et qui visent à améliorer le système éducatif du pays qui, d’après les professionnels de l’Education, « laisse à désirer ». Et sur ces revendications, justement, le débat sera ouvert lors des assises, prévus pour juillet, avec les représentants du secteur, les parents d’élèves et même des universitaires, comme promis par la ministre. Ceci, pour tenter de réévaluer le système éducatif, ou du moins, le corriger. Et de ce côté-là le SATEF se dit optimiste.
T.Ch.
