Les sociétés d’assurance, avec leurs différentes formules, attirent de plus en plus de clients à Larbâa Nath Irathen. En plus des formules d’assurance du matériel roulant, il y a également celles spécialisées dans les activités professionnelles, notamment agricoles. Les différentes agences multiplient leurs efforts dans le souci d’attirer la clientèle et la fidéliser. Mais beaucoup de travail et de chemin restent à faire. Voulant en savoir un plus sur les rouages de cette activité nous nous sommes rapprochés de la Caisse régionale de la mutualité agricole (CRMA) de Larbâa Nath Irathen. Mme Hassaïem, responsable de l’agence, nous dira : « Notre agence fait un travail remarquable pour se rapprocher davantage du citoyen. Nous accompagnons nos assurés dans toutes leurs démarches. Auparavant, nos clients étaient obligés de se déplacer à Tizi-Ouzou pour un simple renseignement. Mais depuis 2009, et l’ouverture de notre bureau dans la localité la tâche leur est plus aisée. De plus, la CRMA, qui était uniquement spécialisée dans le domaine agricole, est aujourd’hui ouverte à toutes les branches. Chose qui a ravi notre clientèle ancienne et qui nous en a fait gagner une nouvelle, surtout que le délai de remboursement, chez nous, est vraiment court ». Il faut dire aussi que les nombreux risques et dangers qui guettent les citoyens et leurs biens, notamment les incendies, les intempéries et les vols, les poussent à protéger leurs biens via les sociétés d’assurance, ce qui explique cet engouement enregistré ces derniers temps, vu l’insécurité ambiante. Belaïd, un transporteur de voyageur, trentenaire, nous dira : « Avant, je ne pensais pas à faire une assurance, ma bourse ne le permettait pas, et je travaillais au noir. Mais un grave accident de la route, m’a fait changer d’avis. Je n’avais même pas de quoi me soigner. Il m’a fallu refaire ma vie de zéro. Après ça, la première chose à laquelle j’ai pensé c’est de faire une assurance, à n’importe quel prix ». Toutefois, beaucoup de citoyens hésitent encore à assurer leurs biens malgré toutes les offres et les formules initiées par les sociétés d’assurance, soit par manque d’information ou tout simplement parce qu’ils considèrent que le temps mis pour les remboursements est trop long.
Youcef Ziad
