Le calvaire des élèves habitant le village Metchik, à15 kms de Boudjellil, qui suivent leurs études dans les établissements scolaires sis au village Tizi Kachouchène, dans la commune de Sidi Brahim, affiliée à la wilaya de Bordj Bou-Arreridj, continue et semble ne pas prendre fin. En effet, des dizaines d’apprenants sont contraints, chaque jour, de traverser par les eaux de l’oued Amarigh pour rejoindre leur école, sise à quelques encablures de leur village, Metchik. Ils doivent se déchausser et mettre les pieds dans les eaux polluées de ce oued, en titubant et en chutant parfois dans ces eaux, pour aller apprendre à lire et à écrire! La situation se corse davantage durant les crues ravageuses de cette rivière, laquelle contraint ces élèves à se cloîtrer chez eux, de peur d’être emportés par les torrents !
« Pour nous, le temps s’est arrêté ici à Metchik.
Comme jadis, nous sommes obligés de traverser par l’oued Amarigh pour étudier, travailler et acheminer nos malades vers les structures de santé! Toute cette misère est due à l’absence d’un pont qui relie notre patelin à la RN5, plus proche de nous. Nous avons porté maintes fois, notre revendication de réaliser cet ouvrage d’art aux autorités compétentes, mais nous n’avons rien vu venir, sinon des promesses seulement ! » fulmine un habitant de ce village enclavé.
S. Y.
