Hommage au Chahid Mohamed Arezki Haddadou

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A l’occasion de la commémoration de la journée nationale de l’étudiant qui coïncide avec le 19 mai de chaque année, un hommage a été rendu au Chahid Mohamed Arezki Haddadou, l’un des nombreux étudiants ayant répondu à l’appel à la grève du 19 mai 1956, date du début de la grève de l’Union générale des étudiants musulmans algériens (UGEMA), créée en juillet 1955.  En marge de cette célébration, le carré des martyres de M’douha a été fleuri par les autorités locales à leur tête le wali de Tizi-Ouzou, M. Abdelkader Bouazghi, et la présence d’associations locales de Chouhada et de Moudjahiddine. Une exposition de photographies autour des Chouhada étudiants et de livres autour de la guerre de libération a été présentée au public, au niveau de la maison de la culture Mouloud Mammeri. Mohamed Arezki Haddadou naquit le 10 mars 1931 à Tizi-Ouzou, exactement au quartier « Zellal » à la haute-ville de Tizi-Ouzou, où il a passé toute son enfance. À l’âge de 06 ans, il rejoint les bancs de l’école primaire « John Marre », puis le moyen en 1943 à l’actuel lycée Fadma N’Soumar où il y passera quatre années couronnées par le diplôme (BEPC). En 1947, il quitte la ville de Tizi-Ouzou pour poursuivre ses études au lycée « Bijou », l’actuel lycée « Amara Rachid » à Ben Aknoun, dans la capitale, où il obtient son baccalauréat. Par la suite, il intègre les scouts musulmans algériens où il commence son initiation à la chose politique, et poursuivra sont militantisme après l’obtention de son diplôme d’enseignant et sa nomination comme surveillant au lycée d’Akbou en 1953. En 1954, il part à Tlemcen où il a passé deux années comme étudiant au même temps surveillant d’internât. En 1955, il fait un transfère vers l’école nationale des enseignants de Bouzaréah où il a était titularisé dans l’enseignement. Le 19 mai 1956, il rejoint le Front de libération nationale avec un groupe d’amis étudiants, entre autres, Rachid Amara, Mustapha Nourri et Ali Oubouzar. Après avoir répondu à l’appel du FLN, ils ont rejoint le village de Bouhinoun où ils ont rencontré ses responsables. II devient inspecteur politique peu de temps après, et en 1958, il devient officier et activera dans les montagnes de l’Akfadou sous le commandement du lion de Djurdjura, le colonel Amirouche Ait Hamouda. Il tombera au champ d’honneur en martyre sans que personne, à ce jour, ne connaisse l’endroit où il est enterré.

Karima Talis

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