Une campagne de sensibilisation lancée

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Dans les communes de la daïra de Seddouk, l’élevage de bétails ovins et bovins est fortement pratiqué. Il vient en deuxième position après la culture oléicole. Une raison qui fait que le service vétérinaire public veille au grain en organisant des campagnes de vaccinations aux périodes indiquées. Cette fois c’est, pour parer à toute contamination du cheptel local par la fièvre aphteuse, une maladie touchant les bovins, appelée dans la région « Bouchirem », le dit service a lancé depuis dimanche dernier, une campagne de sensibilisation des éleveurs sur les mesures à prendre pour éviter la propagation de cette maladie. A ce titre et en plus des sorties sur le terrain, des affiches sont collées partout dans les lieux publics à l’intention des citoyens, faisant suite à une instruction du ministère de l’Agriculture, diffusée par la direction des services agricoles à travers les services vétérinaires de la wilaya. Pour en savoir plus sur cette campagne de prévention, nous avons contacté Loucheni Lahcen, vétérinaire de la daïra de Seddouk, qui nous a donnés beaucoup plus de précisions. « Le dispositif de surveillance et de suivi mis en place par la DSA à travers toute la wilaya est appliqué comme il se doit dans la daïra de Seddouk qui possède 1 200 têtes bovines produisant un million deux cents litres du lait mensuelle, représentant 30% des capacités de la wilaya outre la production de la viande rouge. Je profite de cette occasion pour réitérer un appel aux éleveurs afin de rester vigilants jusqu’au levée de ce dispositif spécial, une fois tout risque est écarté. Toute maladie frappant une bête doit être signalée en urgence à notre service qui prendra toutes les dispositions qui s’imposent », dira notre interlocuteur. Et d’ajouter : « La meilleure prévention est d’éviter d’introduire, dans l’étable, de nouveaux animaux avant qu’ils ne soient contrôlés par un vétérinaire et vaccinés, le cas échéant, ou des personnes étrangères dans l’exploitation. Répandre de la chaux vive à l’entrée des bâtiments d’élevage. » Par ailleurs, notre interlocuteur nous a informé que la maladie n’est pas transmissible à l’être humain, donc, ne présente aucun risque sur la santé publique. Mais elle cause des pertes économiques énormes par l’abattage des sujets gravement atteints. « Il vaut mieux prévenir que guérir », dit l’adage.          

L. Beddar

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